Il va y avoir du sport N°6 Mars 2025 | Page 83

À REPORTAGE LA UNE
aux tout meilleurs étalons ». D ’ autant que des règlementations bien plus contraignantes quant au transport des chevaux sont dans les tuyaux au niveau européen ...
C ’ est avant tout le système français avec ses primes au naisseur et l ’ excellent niveau des allocations de courses qui renforce cette clientèle . « J ’ étudie toujours la possibilité d ’ avoir des chevaux en France avec mes clients , selon leur profil et ce qui conviendra le mieux à leurs chevaux . Pour certains , l ’ aspect financier est primordial et la France est alors un bon choix , d ’ autant que les frais de pension y restent en moyenne un peu inférieurs à ce qui se pratique en Angleterre . D ’ autres propriétaires tiennent à aller voir leurs chevaux courir . Pour ceuxlà l ’ expérience sur les hippodromes français est probablement moins agréable qu ’ en Angleterre , même si en France les plus grandes réunions de courses comme celles du « Diane » ou de « l ’ Arc » sont fantastiques ».
Est-ce que cette fuite des investisseurs inquiète les britanniques ? Matt Coleman ne place pas la concurrence entre pays au centre de l ’ équation : « Si l ’ on élargit le cadre , les autorités des courses anglaises sont surtout préoccupées par les gens qui se détournent totalement de notre sport . L ’ augmentation des allocations est un défi majeur à relever chez nous . De mon point de vue , le succès de la France est bon pour tout le monde : quand un marché se développe quelque part cela finit par se répercuter sur l ’ industrie tout entière ».
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