Une sélection de mots de ces mordus de sport qui évoquent la complémentarité que d’autres disciplines peuvent apporter à leur pratique des courses en tant qu’amateurs.
HÉLÈNE SOURBÉ
Licenciée depuis 2014 et pratique le basketball. « Le sport collectif me manquait, et comme ma profession induit que je sois en contact avec les chevaux, le basket me permet donc de déconnecter de temps en temps de mon univers de prédilection. Cela m’apporte beaucoup en condition physique et mentale, en travaillant le cardio notamment , et s’intègre de manière complémentaire aux courses. Le fait de monter m’apporte, en revanche, quelque chose de très important pour le basket, le mental et le sang-froid ».
CATHERINE RIEB-MÉNARD
Licenciée depuis 1999, première femme à avoir triomphé à l’ Île Maurice etpratique de la course à pied, sur piste et route, du triathlon et du biathlon en hiver. « Toutes ces disciplines m’apportent un véritable équilibre et renforcent les qualités indispensables pour être performante à cheval. La résistance et l’endurance sont essentielles pour tenir l’effort et gérer l’énergie, tout comme la gestion de la respiration. Souvent sous-estimée, elle est pourtant capitale dans l’atteinte de la performance , tout comme le mental, quel que soit la discipline. Être jockey amateur m’a, en revanche, offert une approche spécifique de la compétition, notamment en triathlon , avec une meilleure gestion du parcours. Je trouve dans les autres disciplines des efforts physiques et cardiaques plus longs, demandant une endurance plus développée que dans les courses qui nécessitent une intensité maximale sur une courte durée ».
EARINE DUBOURG
Licenciée depuis mai 2021 et joueuse de rugby. « Le rugby m’aide à mieux appréhender ce qui m’entoure durant la course, à anticiper les réactions et à prendre les décisions rapidement. Il améliore aussi ma réactivité et ma capacité à analyser rapidement la dynamique du peloton. Les courses m’ont appris, en revanche , à gérer la vitesse, le risque et l’incertitude sans jamais hésiter, ce qui me permet de ne pas craindre l’adversaire et d’aller au contact. Ces deux sports exigent une grande capacité à encaisser les chocs, et nécessitent beaucoup d’endurance et d’explosivité. Ce que j’aime dans le rugby, c’est l’esprit d’équipe et la durée du match qui permettent de construire une victoire collectivement ».
NICCOLO GUARNIERI
Licencié depuis octobre 2024 et joueur de football jusqu’en 2023. « Le football apporte plusieurs avantages parmi lesquels la condition physique et la force dans les jambes qui permet d’avoir un bon équilibre à cheval . Ce que j’aimais particulièrement dans le foot était le jeu d’équipe. L’équipe, les coéquipiers, les entraîneurs, c’était comme une deuxième famille pour moi, j’aurais pu tout faire pour eux. Le fait de mettre un pied sur un terrain me faisait oublier tout ce que j’avais dans la tête et je retrouve cette même chose quand je suis à cheval, c’est comme une sphère qui se crée entre moi et le cheval ».
ROMAIN LEMIÈRE
Licencié depuis 2014 et pratique le running. « Le running améliore la forme physique, la confiance en soi et réduit le stress. Elle oblige à aller au bout de l’effort et à jouer avec ses limites. Bien que dans les deux disciplines on soit seul devant l’objectif, les courses passent quant à elle tellement vite. Il y a une prise de décision rapide, et la persévérance est particulièrement importante. Dans les deux cas, le cardio est important, tout comme l’endurance et la capacité de coordination. Le running me permet de ne pas subir l’effort en course, je peux monter plusieurs épreuves dans une journée sans être KO ».
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