Il va y avoir du sport N°6 Mars 2025 | édito

ÉDITO


L’ADRÉNALINE SPORTIVE

L’adrénaline. Cette hormone qui accélère le rythme cardiaque, qui augmente la pression artérielle et qui dilate les bronches. Elle se libère à chaque instant où le corps est exposé à une situation de stress, de danger, d’excitation ou d’effort intense. Conjuguée au sport, elle transcende aussi bien l’athlète dans sa quête de performance, que le spectateur plongé dans l’émotion. « Le sport, ce n’est pas seulement une question de victoire ou de défaite. C’est cette montée d’adrénaline, ce frisson qui te fait sentir vivant », décrit Michael Jordan, tandis qu’Usain Bolt pose les mots suivants « ce que je ressens sur le terrain, c’est indescriptible : une explosion d’adrénaline, un mélange de peur et d’excitation, une énergie qui me transcende ». Bien que fondamentalement différente, entre la réalisation ou la contemplation d’une action, l’adrénaline procure aussi un sentiment très puissant, même depuis les gradins : « il y a quelque chose de magique dans le sport, même en tant que spectateur, tu ressens l’adrénaline comme si tu étais sur le terrain », Pep Guardiola. « Un stade en ébullition, c’est comme un cœur qui bat à l’unisson. L’adrénaline est partout, et l’émotion devient collective » pour Roger Federer. Les mots sont particulièrement forts, et tendent parfois à manquer, dès qu’ils font référence à cette intensité brute si particulière, si vive et si addictive que procure le sport. Les courses hippiques en incarnent la quintessence, couplées à cette passion pour le cheval qui s’inscrit dans l’ADN premier de Galorama. L’émotion arrive dès la naissance, et se propage à toutes les connexions d’un cheval à chacune des étapes de sa vie, de l’élevage, aux ventes, puis au débourrage pré-entraînement, à l’entraînement, aux courses et, à l’après-course. Ce même pouvoir semble se transmettre aux sportifs de haut niveau, qu’ils soient encore en activité ou qu’ils aient raccroché maillots, gants, baskets et autre. Ils retrouvent, non seulement, de nombreuses similitudes sportives dans les courses et, conjuguées à la beauté de l’animal, cette adrénaline dont ils poursuivent la quête encore et toujours. Bonne lecture de ce numéro placé sous le signe du sport et des grandes émotions !

Sofiane BENAROUSSI
Directeur de publication