Il va y avoir du sport N°6 Mars 2025 | Chronique du monde

La chronique de Katherine Ford

FESTIVAL DE CHELTENHAM : THE PLACE TO BE !

Pour beaucoup, c’est un pèlerinage annuel à ne manquer pour rien au monde, pour d’autres, l’expérience folle d’une vie de passionné. Pour les professionnels des courses d’obstacles, cela représente les JO ou la Coupe du Monde de leur sport. Pendant quatre jours de semaine en mars, l’hippodrome de Cheltenham accueille son Festival et le théâtre de Prestbury Park vibre au rythme des courses du plus haut niveau, des cris de la foule et d’une ambiance unique au monde. Mais qu’est-ce qui rend le Festival de Cheltenham si attractif, si incontournable pour les fans ? Pourquoi des dizaines de milliers de spectateurs sont-ils prêts à poser une semaine de vacances, traverser le pays ou même la Mer d’Irlande, débourser plus d’une centaine d’euros pour le billet d’entrée chaque jour, le tout, malgré une météo so British et souvent capricieuse au printemps ? Les explications sont multiples. En premier lieu, le public de Cheltenham, tout vêtu de tweed, est un public de connaisseurs . Les courses n’ont pas de secret pour eux. Ils n’ont pas peur du mauvais temps, ils ont l’habitude de monter à cheval ou de fréquenter les hippodromes et les point-to-points, ils connaissent les acteurs humains et équins et comprennent le défi que représente la discipline de l’obstacle. Après le mythique Grand National de Liverpool, les courses du Festival sont les plus populaires de l’année pour les parieurs. Selon des statistiques publiés par le Horseracing Betting and Levy Board, en 2024 le Top 10 des courses (plat et obstacle compris) ayant réalisé le plus gros chiffre d’affaires étaie avec le Grand National en tête, suivi par la Gold Cup de Cheltenham et puis 8 autres épreuves du Festival. L’obstacle anglais passionne les parieurs. Il faut dire qu’ils sont servis. On commence à parier la Gold Cup 2025, quand le vainqueur 2024 est encore sous les applaudissements des fans, et pendant les 12 mois qui séparent deux Festivals, il ne passe quasiment pas une semaine sans que la presse britannique n’évoque les champions pressentis pour le prochain mois de mars. À partir du début de la saison d’obstacle, en début d’automne, les articles, interviews, tours de cours et autres, se multiplient pour inonder les turfistes d’informations et d’envie de suivre le dénouement. Ajoutez à cela des « preview nights », ces soirées organisées à travers les Iles Britanniques, souvent à but caritatif, proposant un panel d’experts pour décortiquer les compétitions de Cheltenham et souffler les derniers tuyaux. Le décor est planté, les fans sont impatients… Le traditionnel rugissement des spectateurs lors du lâcher des élastiques pour l’épreuve d’ouverture fait partie des moments marquants du Festival. Cette année, le « roar » sera teinté de tristesse alors que les 60,000 personnes se souviennent de Michael O’Sullivan. Le jockey irlandais âgé de 24 ans est tragiquement décédé en février quelques jours après une chute à Thurles. Il avait marqué les esprits en 2023 en remportant le Supreme Novices’ Hurdle à l’issue d’une superbe monte alors qu’il était encore apprenti, et cette édition de la course portera son nom pour honorer sa mémoire. Extrêmement doué à cheval, intelligent, humble et apprécié de tous, Michael O’Sullivan sera présent dans tous les esprits pendant le Festival 2025.

La chronique de Romane Borrione

LA CHARGE DE TRAVAIL : PIERRE ANGULAIRE DU SUCCÈS

Pour un entraîneur, la charge de travail est l’un des principaux facteurs déterminant la progression du cheval-athlète. La plupart des entraîneurs suivent des programmes établis, affinés par l’observation des résultats de leurs chevaux. Mais quelle est la règle d’or en matière d’entraînement ? Comment trouver le parfait équilibre entre intensité, durée et volume de préparation ? L’équipe de chercheurs de l’Université de Melbourne a étudié ces questions et publié plusieurs travaux ces dernières années. Lors du séminaire annuel organisé par Racing Victoria, plusieurs chercheurs ont présenté leurs résultats. L’une d’elles a particulièrement retenu mon attention : « Training practices, speed and distances undertaken by Thoroughbred racehorses in Victoria, Australia » (Morrice-West et al., 2019). Cette étude met en avant trois catégories d’entraînement : un faible volume associé à une faible intensité (distance parcourue à une vitesse supérieure à 14s/200m), un faible volume mais une haute intensité, ou enfin, un haut volume avec une haute intensité. Sans surprise, c’est cette dernière approche qui présente le plus grand risque de blessures musculosquelettiques. Il est également souligné que l’augmentation simultanée du volume et de l’intensité amplifie considérablement les risques de blessures. La recommandation est d’augmenter d’abord la distance totale parcourue afin de renforcer l’endurance cardiovasculaire, puis d’introduire progressivement des exercices plus rapides en réduisant temporairement la distance. Une fois que le cheval s’est adapté à la vitesse, la distance peut être réaugmentée pour atteindre les objectifs de compétition.

L’étude souligne l’importance des périodes de repos. Les résultats montrent que des pauses courtes et fréquentes sont plus bénéfiques qu’un repos long dans l’année. C’est au moment du retour à l’entraînement après une pause que le risque de blessure est le plus élevé. En effet, le système cardiovasculaire conserve relativement bien son efficacité après une courte pause, contrairement au système musculosquelettique, qui nécessite plus de temps pour se renforcer. Le processus biologique de renouvellement osseux rend l’os temporairement plus fragile après un arrêt des travaux rapides. Pour éviter toute blessure, la règle générale est de prévoir une phase de reprise progressive dont la durée est au moins équivalente à celle du repos avant de réintroduire des exercices à vitesse élevée. La capacité à enregistrer précisément les paramètres de l’entraînement tout au long de la préparation, notamment les distances parcourues à différentes allures et le volume de travail rapide, permet d’affiner et d’optimiser la gestion de la charge de travail. Le suivi longitudinal de ces paramètres, associé au suivi cardiovasculaire quotidien du cheval, permet d’adapter les programmes et de minimiser les risques de blessure. L’équilibre entre volume, intensité et récupération est la clé d’un entraînement efficace et sécurisé. Les recherches menées confirment qu’une augmentation contrôlée de la charge de travail est essentielle et que des périodes de repos courtes et régulières sont plus efficaces qu’un long arrêt. En appliquant ces principes , les entraîneurs peuvent améliorer la performance de leurs chevaux, mais aussi leur longévité en compétition..

La chronique de Vicki Gibbins

DUBLIN RACING FESTIVAL : UN TRIOMPHE POUR L’ÉLEVAGE FRANÇAIS

Le Dublin Racing Festival de Leopardstown les deux premiers jours de février , est une célébration de l’Irlande dans toute sa diversité, et a également été le théâtre d’un triomphe pour l’élevage et l’entraînement français. Sur les huit Grade 1 disputés lors du festival , 6 ont été remportés par des chevaux élevés en France. Le FR Galopin Des Champs (Timos) a fait la une des journaux samedi en décrochant une troisième victoire consécutive dans l’Irish Gold Cup (Gr.1). Ayant débuté sa carrière sous la houlette d’Arnaud Chaillé- Chaillé, le pensionnaire de Willie Mullins, vise désormais un exploit historique en tentant de remporter une troisième Gold Cup de Cheltenham (Gr.1) consécutive. S’il y parvient, l’élève du GAEC des Champs égalera les légendes de l’obstacle telles que Cottage Rake , Arkle et Best Mate . Ce fut aussi un week-end faste pour l’écurie de Willie Mullins, qui s’approvisionne régulièrement en jeunes chevaux en France. Il a notamment brillé grâce aux victoires de Majborough et Kopek Des Bordes dans le Goffs Irish Arkle Novice Chase (Gr.1) et le Tattersalls Ireland Novice Hurdle (Gr.1). Majborough (Martinborough), entraîné par Daniela Mele, avait gagné en débutant à Auteuil en avril 2023 avant d’être exporté en Irlande. Il n’a couru que quatre fois sous l’entraînement de Willie Mullins et a déjà remporté un Grade 1 sur les haies du Triumph Hurdle lors du Festival de Cheltenham 2023. Élevé par Hubert Langot, le fils de Martinborough âgé de cinq ans s’adapte parfaitement aux obstacles et reste invaincu en deux sorties en steeple-chase sous les couleurs de JP McManus.

Kopek Des Bordes est un autre espoir pour l’élevage FR, ce dernier compte déjà un palmarès lors du Festival de Cheltenham avec notamment Epatante (Champion Hurdle, Gr.1) et Allaho (Ryanair Chase, Gr.1). Il pourrait enrichir les lignes, avec deux engagements au Festival. Inédit en France, ce hongre de cinq ans a été déniché par Harold Kirk et Willie Mullins pour 130 000 € lors de la Tattersalls Ireland Derby Sale 2023, le poulain ayant suscité de vives convoitises. Sa mère, Miss Berry, a produit six vainqueurs blakctype, dont la championne du Prix Maurice Gillois (Gr.1) Utopie des Bordes et le bon cheval de Guillaume Macaire, Darling Des Bordes. La victoire de Kopek Des Bordes n’était que l’une des trois des FR lors du deuxième jour du Dublin Racing Festival. En effet, State Man et Solness se sont imposés dans l’Irish Champion Hurdle (Gr.1) et le Dublin Chase (Gr.1). Solness (Konig Turf ), entraîné par Joseph O’Brien, avait déjà causé une surprise en s’imposant dans un Grade 1 à Leopardstown à Noël et a utilisé la même tactique pour s’adjuger le Dublin Chase. Bien que les produits du miler de Groupe 1 Konig Turf ne soient pas les plus évidents pour l’obstacle, cette stratégie a déjà porté ses fruits pour Joseph O’Brien, qui a également remporté plusieurs succès de Grade avec le franco-allemand Darasso (Konig Turf ). Avec State Man , triple vainqueur de l’Irish Champion Hurdle (Gr.1), qui défendra son titre dans le Champion Hurdle (Gr.1) de Cheltenham, et les autres lauréats du Dublin Racing Festival, l’élevage français semble bien parti pour briller encore une fois lors du grand rendez-vous de mars..

La chronique de Igor de Maack

LE SHÉRIF TRUMP CHEVAUCHE SON MUSTANG

L’arrivée de Donald Trump au pouvoir envoie un message à tous les « bandits » ciblés par le nouveau shérif de Washington . Groenland, Canal de Panama, Russie, Chine, entreprises exportatrices… Tout le monde a eu droit à son coup de sabot, si ce n’est à une ruade qui pourrait être mortelle. Les États-Unis défendent leurs intérêts économiques plus que jamais face à un monde vieillissant devenu déflationniste et perplexe (Asie) ou englué dans un immobilisme infécond (Europe). Tous les objectifs trumpiens (réduction du déficit commercial, réduction des dépenses publiques, renaissance des investissements industriels dans les énergies fossiles, contrôle strict de l’immigration illégale, atténuation des pressions inflationnistes) ne pourront pas être atteints en même temps, surtout si la Fed ne baisse pas le coût de l’argent (ce que Jérôme Powell a d’ailleurs fait en laissant les taux inchangés). Cependant, en économie capitaliste ouverte, c’est la confiance dans l’avenir qui demeure primordiale pour le consommateur et l’investisseur, la même qui anime le jockey qui lance son cheval dans la dernière ligne droite. Et c’est bien cela que la nouvelle administration veut insuffler, de sorte que le monde entier continue de financer la machine America Inc. soit à travers les achats de bons du Trésor américain, soit par l’achat de valeurs américaines en bourse. Les continueront ainsi d’agir comme un gigantesque aspirateur des liquidités mondiales. En France, la conjoncture économique s’aggrave sans que cela n’émeuve les pouvoirs publics. Le pays est entré en brève récession au 4e trimestre 2024, même si l’année finit tout de même avec un niveau de progression du PIB de 1,1 % bien aidé par les Jeux Olympiques. Le chômage (indicateur retardé) remonte de près de 4 %, portant le taux à 7,4 % de la population active. Le vote du budget s’annonce toujours aussi périlleux et la perspective d’une nouvelle dissolution l’été prochain n’est évidemment pas à exclure. Cependant, la remontée du CAC 40, qui avait enfoncé des niveaux inédits de valorisation et de sous-performance absolue et relative, a été fulgurante. En effet, en un mois, ce dernier a déjà repris presque 10 % pendant que le Nasdaq ne progressait que de 2 %. Certes, l’écart de performance est encore très significatif sur les 3,5 et 10 dernières années (35 % contre 112 %) et il paraît inconcevable de ne pas détenir des actifs américains ou dollarisés. Mais cette différence s’explique largement par la migration de richesse qui s’est opérée sur les valeurs technologiques dont l’Europe et la France ne disposent pas, ni dans leurs indices boursiers, ni bien entendu dans leur tissu économique productif. Cette valeur, qui a enflé comme un champignon à la belle saison, peut néanmoins subir de violentes secousses. Ainsi, la star des marchés financiers (le fabricant de puces Nvidia) a perdu en une seule journée 17 % de sa capitalisation boursière après l’annonce d’un concurrent chinois de ChatGPT (Deepseek). Ce dernier pourrait accomplir les mêmes tâches mais à un coût moins cher et avec plus de capacités. Le mustang américain est défié par le serpent chinois (animal du zodiaque chinois pour cette année). Ce pourrait être le titre d’une fable de La Fontaine, mais c’est bien la réalité plus que de la poésie..

La chronique de Hannah Baycroft

THÉÂTRE DE LA COURSE LA PLUS RICHEMENT DOTÉE AU MONDE

En cette période de l’année où tous les regards se tournent vers l’Arabie saoudite, j’ai eu l’opportunité d’être à Riyad pendant 5 semaines en amont. Depuis 2020, certains des meilleurs pur-sang, jockeys et entraîneurs internationaux se réunissent sur l’hippodrome de Riyad pour un meeting de deux jours. L’attraction principale est la Saudi Cup avec sa dotation de 20 millions de dollars, mais l’hippodrome de Riyad accueille plus globalement 62 réunions annuelles , d’octobre à mars, trois journées de courses par semaine, le soir, du jeudi au samedi. Chaque réunion comprend 12 épreuves, dont 10 pour les pur-sang et 2 pour les pur-sang arabes. Riyad étant le seul lieu de courses à cette période de l’année, presque chaque épreuve présentait un peloton complet. J’ai été impressionnée par les infrastructures et par le niveau des courses. L’hippodrome est magnifique, avec ses bâtiments couleur sable. Le paddock et le rond de présentation sont parfaitement entretenus. La tribune principale domine les pistes, offrant une vue imprenable sur celle en dirt de 2 000 mètres et celle en gazon de 1 800 mètres.

Les courses débutent vers 15h30, mais les températures chutent vites après la tombée de la nuit, parfois jusqu’à 5 degrés. Bien que de nombreux pur-sang engagés soient issus de l’élevage local, beaucoup de chevaux importés de Grande- Bretagne, d’Irlande et de France sont présents. Ces derniers semblent souvent nécessiter une ou deux courses pour s’acclimater. J’ai été impressionnée par le niveau de bien-être des chevaux et notamment par un des entraîneurs, Thamer Aldaihani, dont l’amour des chevaux transparaissait. Il affiche des résultats remarquables avec, souvent, deux jockeys, Riccardo Sousa Ferreira, un Portugais installé pour la saison, et Muhammad Aldaham, un jockey local humble et doué, qui a prouvé son talent en battant Mickaël Barzalona dans un Groupe 2 en janvier. Beaucoup de jockeys locaux ont tenu tête aux cavaliers internationaux, prouvant qu’ils étaient compétitifs face, notamment, à William Buick ou Silvestre De Sousa. Les pur-sang anglais ne sont pas les seuls à briller et j’ai assisté à un affrontement spectaculaire entre Asfan Al Khalediah et Tilal Al Khalediah , tous deux issus de Laith Al Khalediah qui est à suivre de près. Mon séjour à Riyad a dépassé mes attentes . Non seulement j’ai beaucoup appris sur les courses en Arabie saoudite , mais j’ai également découvert une culture fascinante. Dès mon arrivée, j’ai été accueillie chaleureusement. L’Arabie saoudite est un pays en pleine expansion , et son industrie hippique évolue vite. J’ai été ravie de constater l’accent mis sur le bien-être des chevaux, un sujet de plus en plus central à l’échelle mondiale.

La chronique de Vicki Gibbins

TOUR D ’ HORIZON DES VENTES À TRAVERS LA PLANÈTE
 

FASIG-TIPTON KENTUCKY WINTER MIXED
Nouveau sommet pour un « sort yearling » lorsqu’un fils de Curlin (hip 395) a été adjugé à Maverick pour un prix record de 775 000 $. Présenté dans le cadre de la dispersion de Red Oak Stable, c’est un fils de la lauréate de Grade 1 Unbridled Mo . 6 lots plus tard, Unbridled Mo a quant à elle fait monter les enchères à 350 000 $ en étant adjugée à Repole Stable. Avec une édition exceptionnelle l’année dernière, marquée par la dispersion de Lothenback Breeding Stock où 23 des 62 lots proposés se sont vendus à 100 000 $ ou plus, la vente de 2023 offre un meilleur comparatif. La médiane a augmenté de 1 000 $ pour accrocher 16 000 $, et la moyenne a progressé de 9 125 $.

VENTE DE FÉVRIER DE GOFFS
Goffs a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 25 % par rapport à 2024, porté à 3 857 500 €, et ce, malgré 25 lots de moins. La section dédiée aux foals, avec 135 lots vendus sur 204, a également démontrée son succès avec un prix moyen passant de 14 067 € à 20 386 € en 2025, contre une médiane restée stable à 10 500 €. Moyglare Stud a signé le top price avec un foal par Blue Point (lot 266) acquis par Tally-Ho Stud pour 250 000 €. Très bien né, il provient de la lignée d’Homeless Song, couronnée meilleure trois en Irlande en 2022 et Tony O’Callaghan a indiqué qu’il pourrait revenir pour les ventes de yearlings ou Breeze Up.

VENTE MIXTE DE FÉVRIER ARQANA
La saison des ventes physiques en France a débuté avec une vacation raccourcie sur une journée et, sans surprise, c’est un « short yearling » qui a signé le top de la journée. Présentée par J.K. Thoroughbreds avec un beau pedigree, elle a été acquise pour 110 000 € par le Haras d’Etreham. Nicolas de Chambure a expliqué après avoir signé le bon final : « La pouliche est issue d’un sire australien qui affiche des statistiques tout à fait exceptionnelles malgré des productions limitées. Je pense qu’elle est la seule Extreme Choice à être vendue en Europe. Nous aimons diversifier nos lignées et elle sera particulièrement facile à croiser. J’ai également beaucoup apprécié son physique ». Avec un catalogue réduit de 28 lots, les chiffres sont quasi similaires à l’année précédente : un chiffre d’affaires descendu à 2 691 500 € avec une médiane identique à 5 000 €, 80 % de vendus et trois lots à 100 000 €.

VENTE DE YEARLINGS MAGIC MILLIONS PERTH
L’état actuel du climat économique s’est reflété dans les résultats finaux de cette vacation dédiée aux yearlings, avec une baisse à la fois du prix moyen (-10 %) et du prix médian (passant de 55 à 50 000 AU$) par rapport à 2024. Malgré cela, le record historique de la vente pour un yearling mâle a été battu dès le premier jour. Présenté par Alwyn Park Stud pour le compte d’Anita Vale, le fils de Playing God a été vendu à Idan Young pour 450 000 $ et devrait rejoindre les écuries de Dan Morton à Perth.