Dahess a initialement marqué de son empreinte les courses avec un palmarès éloquent, puis l’élevage en tant que chef de race et surtout chacune des personnes qui ont croisé son chemin par sa personnalité : « Il ne lui manquait que la parole ! », s’exclame le courtier Jean-Pierre Deroubaix , qui l’a acheté aux ventes de Deauville, il y a 17 ans. Une personnalité très attachante qui a fait chavirer le cœur de tous ceux qui l’ont côtoyé . Dahess n’a débuté sa carrière en course qu’à 4 ans , une blessure à l ’ entraînement la saison précédente l’empêchant de fouler les pistes à 3 ans. Doué mais caractériel , « il
s’arrêtait en quelques foulées après le poteau . Une, deux, trois et c’était fait », explique Éric Ventrou , assistant d ’ Alban de Mieulle à cette époque et cavalier d ’ entraînement du cheval. « C’est grâce à lui, et à tout son entourage , que j’ai pu voyager et rencontrer autant de monde, poursuit-il. Il était très doué, à la limite de l’insolence. Il aimait les courses et était toujours content d’y aller. Il faisait preuve de beaucoup de nonchalance dans son comportement ». Couronné meilleur pur-sang arabe en 2007 par l’IFAHR, il affiche un tableau qui fait rêver : pas moins de 27 victoires dans cinq pays différents, sur toutes les distances de 1 000 à 3 000 m, et pas moins de 13 victoires de Gr1 pour arabes purs .