1. Je pense que les hongres sont avantagés et par rapport aux femelles et par rapport aux mâles. Ainsi, nous pourrions les accepter dans l’Arc mais avec une pénalité.
2. J’essaierais de retrouver une course comme le Prix de la Salamandre, qui se courait sur 1 400 mètres en septembre à Longchamp. Nous avons fait l’erreur de repousser la 2nde partie du programme vers l’automne. Sur ce point, les anciens avaient raison. Si on avait pu garder les 1 200 mètres du Morny, puis 1 400 mètres à Longchamp en septembre et ensuite les 1 600 mètres du Grand Critérium, ce serait parfait. Mais les Irlandais ont pris la place de la salamandre avec les National Stakes et il est difficile de revenir en arrière.
3. Le manque de partant est une expression du manque de propriétaires, de l’absence de profondeur du propriétariat en France et au niveau international. Parallèlement, Nous pourrions tenter de valoriser les très gros handicaps. Ce n’est pas simple car si en Angleterre ou aux Etats-Unis, les propriétaires sont très motivés pour participer aux gros handicaps avec de bons chevaux, en France, cela apparaît comme une punition.
4. Je regarderai la course en famille de la loge que j’occupe sur l’hippodrome. Je n’ai pas de manie particulière, pas de rituel. Je me contente de traverser des émotions, et c’est bien l’objectif. Un propriétaire, c’est d’abord un collectionneur à la recherche d’émotions.
1. Je ne crois pas qu’une telle mesure soit de nature à améliorer la course et son niveau. Pour moi, c’est du même ressort que le Derby d’Epsom, c’est une épreuve de sélection. Il est raisonnable de protéger ce programme pour favoriser la reproduction. Les hongres ont quantité de courses à leur disposition.
2. Le programme des 2 ans n’est pas mal fait, et il ne faut pas chercher dans sa conception la raison d’un faible nombre de poulains au départ. Cela s’explique plutôt par un nombre trop faible de poulains conçus pour cela. D’autre part, les poulains arrivent de plus en plus tard à l’entraînement et cela n’arrange pas les choses !
3. Je connais bien le Japon et Hong Kong et même si, bien sûr, ce sont des milieux très différents du nôtre, la limitation du nombre de poulains par écurie favorise naturellement le nombre de partants. Si 10 poulains sont répartis sur dix écuries au lieu de deux, vous aurez plus de partants, cela va de soi.
4. Pour être franc avec vous, j’aimerais assez ne pas avoir le temps de trouver une place dans les tribunes, parce que cela signifierait que j’ai des partants à seller ! Et puis, il y a des ventes la veille de la course, alors qui sait !