VINCENT MARCHETTI DERNIER « TRANSFERT » DANS LE MONDE DES COURSES
Par Serge Okey
Ancien capitaine d ’ Ajaccio , Vincent Marchetti n ’ est pas seulement en passe de retrouver la Ligue 1 avec le Paris FC . Côté hippodrome , il s ’ apprête à disputer sa première course sous sa toute récente casaque . Itinéraire d ’ un parieur qui ne s ’ imaginait pas forcément propriétaire , mais qui compte bien le rester .
Galorama . Vous venez tout juste d ’ avoir votre agrément : qu ’ est-ce qui vous a poussé à devenir propriétaire ?
Vincent Marchetti . À la base , je suis plus un parieur . J ’ aime faire le papier , suivre les chevaux que je repère , mais de là à devenir propriétaire … Faire partie de ce monde me semblait un peu utopique . C ’ est Hervé Gallorini , notre masseur au Paris FC , qui m ’ en a ouvert les portes . Une aubaine . J ’ aime comprendre , apprendre . Il m ’ a présenté l ’ envers du décor à Auteuil . J ’ ai découvert les écuries , le stress , l ’ ambiance , l ’ intensité des bords de piste . On a rencontré les jockeys , suivi toute la journée un cheval de M . Couderc qui a remporté sa course . C ’ était la cerise sur le gâteau .
G . Seul , vous n ’ auriez pas forcément franchi le pas ?
V . M . Je ne pense pas . Si on n ’ est pas introduit , on ne sait pas forcément quelle porte pousser . C ’ est important de pouvoir s ’ appuyer sur quelqu ’ un de confiance . Gamin , j ’ avais un peu peur des chevaux , ce sont des animaux imposants . En tant que joueur , je vivais déjà intensément les courses à mon petit niveau . J ’ aime aller à Vincennes , Borely , ParisLongchamp . Les jours « d ’ Amérique », de « Cornulier » ou le jour de « l ’ Arc », c ’ est une ambiance incroyable .
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