Elevage de chevaux en France : une réussite insoupçonnée dans le monde des courses | Page 111

OBSTACLE
Le rond de présentation est The Place To Be , et les places sont très chères .
© Hannah Baycroft

EN GRANDE-BRETAGNE COMME EN IRLANDE , PRATIQUEMENT PAS DE PRIMES À L ’ ÉLEVEUR

Angleterre et en Irlande , où il n ’ existe pratiquement pas de primes à l ’ éleveur . Ainsi , la génétique et les méthodes d ’ élevage françaises ont progressé de telle façon qu ’ on puisse dire aujourd ’ hui que nous élevons les meilleurs sauteurs du monde . Ensuite , les débourreurs et les entraîneurs français , conditionnés par un programme français de 3 et 4 ans très généreux , ont su améliorer leur méthode d ’ entraînement pour former des sauteurs jeunes . Or , les jeunes élèves apprennent plus vite que leurs aînés , comme chez les humains . Enfin , ces chevaux sont souvent disponibles sur le marché parce que les propriétaires français souhaitant investir dans des sauteurs sont moins nombreux , et moins disposés au risque que leurs homologues anglais et irlandais , qui dépensent sans compter dans l ’ espoir de gagner à Cheltenham ou à Liverpool , voire Leopardstown et Punchestown en Irlande . Ainsi , la France s ’ est-elle invitée à Cheltenham , d ’ abord en gagnant quelques courses , dans les années 90 et 2000 sous l ’ impulsion de François Doumen puis de Guillaume Macaire , mais surtout depuis grâce au travail remarquable de nos éleveurs et de nos entraîneurs , soutenus par les allocations et les primes volontaristes de France Galop . Et alors , vers la Saint-Patrick à Cheltenham , les planètes s ’ alignent pour le bonheur des trois pays !
111