À REPORTAGE LA UNE
génétiques à certaines maladies. Concernant les myosites par exemple, on va prendre un groupe de chevaux qui en font et un autre de chevaux qui n’ en font pas. On va observer si les signaux sanguins sont différents d’ un cheval à l’ autre: il y a environ sept mille molécules distinctes dans le sang d’ un cheval, certaines sont-elles spécifiques au groupe de chevaux atteints? Le savoir permettrait de créer des outils de détection précoce ». Un test de dépistage des résistances à la rhodococcose, l’ une des maladies les plus graves des poulains, est en cours d’ élaboration. L’ idée est de créer des outils de dépistage commercialisables, au service des éleveurs.
Le plateau technique extraordinaire de Normandie Équine Vallée attire également des chercheurs étrangers. Un jumelage a été signé avec le Hidaka Training and Research Center d’ Hokkaido de la JRA( Japan Racing Association) au Japon. « La JRA est un organisme hyper puissant au plan mondial, et elle nous a envoyé un chercheur postdoctorant qui travaille sur une molécule et a besoin d’ une de nos machines pour valider son protocole, détaille Guillaume Fortier. En retour, les Japonais vont nous aider pour la piroplasmose, maladie sur laquelle ils ont une réelle expertise. C’ est un partenariat gagnant-gagnant! ».
À GAUCHE
Guillaume Fortier lors d’ une assemblée des éleveurs du galop.
© Fédération des éleveurs du galop
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