LA POPULARITÉ DES ÉTALONS SUSCEPTIBLES DE PRODUIRE DES CHEVAUX RAPIDES ET PRÉCOCES EN GRANDE-BRETAGNE ET EN IRLANDE EST ÉVIDENTE , CONTRAIREMENT À LA FRANCE
de 58 % à 52 %, tandis que celle de la Grande- Bretagne a chuté de 40 % à 37 %. Pour la Grande- Bretagne , la baisse des chiffres est encore plus marquée , mais des étalons comme Frankel , Kingman et Dubawi génèrent un fort revenu . Une autre différence significative entre la France et les autres pays est que Coolmore , Darley et Juddmonte , qui représentent environ 60 % du marché européen des étalons , sont à peine actifs sur le marché français . Le succès des étalons français repose sur des étalons syndiqués , avec est de 75 % pour le gazon et de 25 % pour la PSF . La Grande-Bretagne , en revanche , est très différente , avec seulement 59 % des courses sur gazon et 41 % sur des pistes all-weather . En Grande-Bretagne et en Irlande , 18 % des épreuves sont réservées aux deux ans , tandis que 34 % et 32 %, respectivement , sont pour les trois ans uniquement . En France , la situation est différente avec seulement 12 % des courses réservées aux deux ans , mais avec une proportion similaire de 34 % pour les épreuves de trois ans .
LA POPULARITÉ DES ÉTALONS SUSCEPTIBLES DE PRODUIRE DES CHEVAUX RAPIDES ET PRÉCOCES EN GRANDE-BRETAGNE ET EN IRLANDE EST ÉVIDENTE , CONTRAIREMENT À LA FRANCE
un large groupe d ’ éleveurs et d ’ investisseurs partageant les bénéfices générés par des chevaux comme Siyouni , Wootton Bassett , Le Havre et d ’ autres . Plus les tarifs des meilleurs étalons augmentent , plus les risques pour les éleveurs commerciaux augmentent également . Sauf bien sûr , s ’ ils sont eux-mêmes propriétaires de parts d ’ étalons qui leur garantissent l ’ accès aux meilleurs étalons commerciaux au prix auquel les parts ont été achetées . Les principaux acteurs des marchés irlandais et britanniques des étalons proposent rarement , voire jamais , des parts à la vente pour leurs nouveaux étalons .
Le programme de courses influence également le parc d ’ étalons
Au-delà du nombre de juments , du tarif et de la localisation géographique d ’ un étalon , un dernier facteur , qui influence fortement le marché des étalons , est le programme de courses . Ce facteur est peut-être plus obscur , bien que chaque entraîneur y soit confronté au quotidien en recherchant des courses dans lesquelles engager et tenter de faire gagner ses chevaux . Sans entrer dans les détails des changements survenus au cours des vingt-cinq dernières années , on observe des différences marquées entre les trois pays concernés . En France , 77 % des courses de plat se disputent sur gazon , contre 23 % sur la PSF . Il en va de même pour l ’ Irlande , où la proportion
Dans les trois pays , environ 50 % des courses plates sont destinées aux chevaux de deux et trois ans , mais l ’ accent mis sur les courses de deux ans est nettement plus marqué en Grande- Bretagne et en Irlande . En Grande-Bretagne et en Irlande , ces courses pour jeunes chevaux sont également disputées sur des distances plus courtes qu ’ en France . Pour celles réservées aux trois ans en France , 35 % se disputent sur des distances inférieures ou égales à 1 600 mètres , 64 % sur 2 000 mètres ou moins , et 36 % sur des distances supérieures à 2 000 mètres . Le programme britannique est très différent , avec les mêmes proportions comptabilisant respectivement 63 %, 83 %, et seulement 17 %. Une grande partie des courses plates en Grande-Bretagne sont des sprints sur PSF pour deux et trois ans , ce qui explique en grande partie le succès des étalons dont les produits remplissent ces conditions . En Irlande , il y a davantage d ’ épreuves sur des distances moyennes qu ’ outre-Manche , et les mêmes proportions y sont de 57 % sur 1 600 mètres ou moins , 80 % sur 2 000 mètres ou moins , et 20 % au-delà de 2 000 mètres . La popularité des étalons susceptibles de produire des chevaux rapides et précoces en Grande-Bretagne et en Irlande est évidente , tandis qu ’ en France , la situation est naturellement autre .
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