Les courses sur PSF représentaient 21,2 % de l ’ ensemble des courses disputées en France en 2015 , contre 23,4 % en 2024
entraînait notamment les Aga Khan , raconte que Sendawar ( Priolo ), vainqueur de quatre groupes 1 , détestait le lourd : « Ce n ’ était pas la peine de le courir , on faisait non-partant . Mais certains de mes tout meilleurs éléments , comme Dalakhani et Zarkava , allaient dans tous les terrains ».
Éric Hoyeau ne pense pas que le développement des courses sur la PSF ait eu une réelle influence sur l ’ élevage : « C ’ est plutôt la réalité économique qui fait la tendance . Pour miser sur des exportations possibles , on a évolué de la production de chevaux de 2 000 mètres et plus , appréciant les pistes très souples , vers des chevaux de distance plus courte allant sur des terrains plus légers . Les familles de terrain souple ont été réorientées vers l ’ obstacle ». « Il y a vraiment des étalons qui donnent des chevaux avec ces aptitudes , je pense notamment aux lignées de Dom Pasquini ou Saint des Saints , indique l ’ entraîneur Yannick Fouin . Les chevaux qui galopent du genou et ont une petite action sont avantagés dans ce terrain , ceux qui sont trop lourds peinent à s ’ en sortir ». Comme Nicolas Caullery , Yannick Fouin , pourtant grand connaisseur des origines , ne se fie pas qu ’ à la génétique pour sélectionner ses chevaux d ’ Auteuil . Il vient de réclamer , à Marseille-Vivaux , un cheval « de PSF » qu ’ il espère convertir à l ’ obstacle . « Il a de la vitesse évidemment , et l ’ action qui convient ». Le cheval se nomme No Bay ( New Bay ) et on saura vite si le pari de son nouvel entraîneur est gagnant !
5 069 4 913
3 993 1 076 3 763 1 150
PSF GAZON
2015 2024
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