À LA UNE durablement à un sujet, jusqu’ à ce qu’ il tombe sur une retransmission des courses à la télévision. La passion du cheval- et non du jeu, car il n’ est pas turfiste- ne l’ a plus quitté. Ce fan de l’ Obstacle connait tous les champs de courses anglais et la plupart des irlandais. Il était présent à Auteuil le week-end du Grand Steeple-Chase, partageant son enthousiasme avec ses près de 10 000 followers sur les réseaux sociaux! Qui sait, Thomas et Mike finiront peut-être par se croiser sur un hippodrome!
Les romans noirs des courses
Les hippodromes ont souvent inspiré les auteurs de polars. Le plus célèbre d’ entre eux est certainement l’ ex-jockey britannique Dick Francis, titulaire de plus de trois cent cinquante victoires et qui eut l’ honneur de porter durant plusieurs saisons les couleurs de la reine d’ Angleterre. Forcé de renoncer à sa carrière suite à une chute, Francis est devenu un auteur de romans policiers à succès. Il en a « pondu » un par an quasiment jusqu’ à sa disparition en 2010. Tous ses livres ont pour décors des univers hippiques Du côté des nombreux auteurs français inspirés par le monde des courses, citons Frédéric H. Fajardie, qui excella dans les romans noirs. Le pitch de Sous le regard des élégantes, paru chez Gallimard en 1998? « J’ étais jeune et riche, Cravache d’ or et crack-jockey des courses d’ Obstacle. Une vie de rêve. Et puis je l’ ai vu, un matin: un grand cheval nommé Hard to beat. En une seconde j’ ai compris deux choses: primo, que ce cheval serait le plus grand champion de tous les temps, secundo, que les ennuis allaient commencer. Entre les hippodromes d’ Auteuil, d’ Aintree et de Cheltenham, ça tombait pire qu’ au Vietnam: neuf canassons étendus raides et pas moins de trente-trois macchabées humains. » Le charmant hippodrome d’ Hyères-les-Palmiers, dans le Var, vient d’ être choisi par l’ auteur Olivier Aubert comme cadre du meurtre affreux d’ un driver, tué dans un box un jour de courses. Le livre paru en mai se nomme Le coup du sabot et est disponible sur l’ hippodrome ou en passant commande sur le site d’ Olivier Aubert.
Des joyaux historiques!
Par Cécile Adonias
Sensations fortes et élégance se donnent rendez-vous tous les ans à Saint Moritz.
C’ est tout de blanc vêtu, niché au cœur de la vallée de l’ Engadine, que se tient l’ hippodrome de Saint-Moritz. Le White Turf Club y organise chaque année, depuis 1907, des courses sur le lac gelé de la ville. Plus de 35 000 personnes se pressent sur cet hippodrome situé à 1 770 mètres d’ altitude et installé sur 50 centimètres de glace lors du mois de février pour assister aux courses. Son emplacement pittoresque en fait un lieu de rencontre privilégié des passionnés de chevaux et des touristes. Trois disciplines sont pratiquées: le galop, le trot et le ski joëring, spécialité locale. Afin de ne pas glisser, les chevaux ont des fers avec des crampons. Quant aux jockeys, ils s’ équipent également afin de se protéger du froid et de la neige: lunette de ski et masque sont fréquemment portés. Les courses ont lieu lors des trois dimanches de février et les réunions sont mixtes, les trois disciplines y sont courues. Pas moins de deux cents bénévoles s’ affairent et participent au bon déroulement des courses. Les distances vont de 1 300 à 2 700 mètres. Le Evangelos Pistiolis Foundation- Grosser Preis Grand von St Moritz, la plus grande course du meeting, se court sur 2 000 mètres. C’ est également la plus importante allocation en Suisse avec 100 000 CHF, soit un peu plus de 50 000 € au gagnant. En 2025, c’ est un cheval élevé en France qui apposé son nom sur le trophée. Saadi, élevé par le Haras de Victot, propriété d’ Anton Krauliger, entrainé par Andreas Schärer et monté par Clément Lheureux. Il a été acheté à réclamer par son actuel propriétaire lors d’ une course à ParisLongchamp pour plus de 35 000 €.
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