Retour vers le futur N°7 Avril 2025 | Page 70

Les GPI, ces « Giga Parieurs Internationaux » qui font débat

« Des personnes physiques ou morales étrangères qui exercent une activité professionnelle et emploient jusqu’ à 200 personnes », définit la Cour des comptes dans un rapport sur les jeux d’ argent et de hasard éclairant, rendu en septembre 2023. Eclairant, car on y apprend que neuf GPI étaient recensées en juillet 2022, que les six plus importantes GPI placent en moyenne 500 paris par course d’ un montant moyen de 15 euros, contre 10 paris par course d’ un montant moyen de 300 euros pour les six plus gros parieurs français. Or, ces mises versent dans l’ exponentiel, puisqu’ elles sont passées de 634 millions en 2016 à 728 millions d’ euros en 2021. Ce qui fait grincer des dents, c’ est que les personnes morales sont interdites de jeu en France. Et que leur rentabilité est garantie par des remises consenties par des partenaires du PMU, de l’ ordre de 10 à 15 % de leur produit brut des jeux. Une exception qui les amène à des taux de retour de l’ ordre de 91,7 % en moyenne, jusqu’ à plus de 100 % pour les plus experts. Soit vingt points de plus que le taux de retour moyen des joueurs traditionnels. Concurrence déloyale, risques de blanchiments, baisse substantielle des rapports, exemption fiscale … Ces « Giga parieurs internationaux » posent de nombreuses questions, sachant qu’ ils représentaient en 2020 12,5 % des gains pour 10,07 % des mises. C’ est ce qui a poussé le PMU à les sortir du jeu le 1 er août 2024. Après avoir plafonné leurs enjeux, le PMU a décidé de les exclure du Quinté +.
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L’ IA DANS LES COURSES HIPPIQUES: UN AVENIR EN PLEINE EXPANSION

Par Bruno Barbereau
L’ intelligence artificielle est déjà présente dans les courses hippiques et est appelée à jouer un rôle de plus en plus important. Elle pourrait même devenir un relais du système de pari traditionnel, en s’ adaptant aux évolutions d’ un monde en constante mutation.
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