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« Aux prémices du marché », rencontre avec le Pôle Hippolia
par Mégane Martins
Unique pôle de compétitivité dédié à la filière cheval sur le marché national, le Pôle Hippolia a pour ambition de positionner la filière équine française parmi les leaders mondiaux en innovation. L’ intelligence artificielle s’ inscrit logiquement au cœur de ses actions, et préoccupations. Inès Savarieau( Directrice) et Thibault Delattre( Chargé de projets et Responsable International) dressent le tableau de l’ IA au sein d’ une filière en pleine évolution.
Galorama. Qu’ est-ce que l’ IA? Inès Savarieau et Thibault Delattre. L’ IA, ou intelligence artificielle, est la capacité des machines à faire des tâches et à avoir une réflexion qu’ on associerait à l’ intelligence humaine. Cela se traduit par la capacité à traiter une quantité massive d’ informations, les organiser et les interpréter de manière logique. L’ intelligence artificielle existe depuis de nombreuses années, mais l’ arrivée de l’ intelligence artificielle générative a mis un gros coup de projecteur sur cette technologie avec sa capacité à produire du contenu selon une demande formulée par l’ humain.
G. Accompagnez-vous régulièrement des porteurs de projet qui intègrent l’ IA à leurs produits / services?
I. S et T. D. Nous avons fréquemment des porteurs de projet qui viennent avec une solution IA à mettre sur le marché, mais aussi des entreprises bien implantées qui souhaitent faire évoluer leurs services ou produits en ajoutant de l’ IA pour aller plus loin. Par exemple, des selliers qui proposent des selles connectées. Cependant, il faut pouvoir financer les compétences techniques de la recherche et développement, qu’ elles soient internes ou via des prestataires extérieurs.
G. Quel secteur d’ activité est le plus investi par l’ IA?
I. S et T. D. Les secteurs de la santé et de la performance sont les secteurs qui ont le plus recours à l’ IA pour le moment, avec des outils
d’ analyse de la performance et d’ aide à la détection de pathologies; ces deux paramètres étant étroitement liés. Mais le secteur de la communication est également en plein essor pour développer l’ expérience utilisateur avec la réalité augmentée, les paris sportifs, le tracking etc.
G. Comment accompagnez-vous ces entreprises?
I. S et T. D. Nous leur apportons la connaissance de la filière équine et les mettons en relation avec des équipes de recherche ou des plateaux techniques, comme celui de l’ IFCE, qui pourront tester leurs produits. Nous les accompagnons dans la structuration de leur projet, quel que soit le stade de maturité auquel ils se situent, ainsi que sur le financement et le choix du modèle économique.
G. Quelles sont les perspectives d’ évolution de l’ IA dans la filière équine?
I. S et T. D. Il y a un vrai potentiel d’ évolution, mais l’ adoption des solutions est parfois complexe en raison du tarif proposé. Les domaines dans lesquels peuvent s’ appliquer l’ IA sont multiples et de nombreux porteurs de projet travaillent actuellement sur des produits et services très intéressants. Le plus grand challenge étant la dimension économique: disposer des moyens nécessaires pour développer une technologie et qu’ elle soit rentable sur le long terme.
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