beaucoup dans les douleurs de croissance, le stress, les soucis de comportements ou encore les juments ovariennes. C’ est une méthode à part, certains propriétaires peuvent se montrer sceptiques, mais la plupart me laissent carte blanche pour juger si les chevaux en ont besoin. On a beaucoup à gagner à montrer les chevaux au magnétiseur. Si on sent que c’ est un souci mécanique, le cheval verra, dès que possible, l’ ostéopathe. Si on sent que c’ est plutôt émotionnel ou comportemental, alors on le fera voir au magnétiseur. Nos chevaux mangent de l’ argile tous les soirs, les pouliches, qui peuvent parfois être plus sujettes au stress, ont du Kéal( suspension pour la prévention des ulcères) avant chaque ration. Pour les juments ovariennes on leur donne un traitement nondopant pour soulager leurs douleurs. On utilise également des équipements comme des chauffe-dos. J’ essaie de passer en amont par l’ ostéopathe et le magnétiseur avant de faire appel au vétérinaire.
G. Mettez-vous en place des protocoles en place après l’ intervention de ces professionnels et sont-ils différents suivant la spécialité?
J. P. Oui, par exemple, pour tout ce qui est problèmes de bassins, dos et sacro-iliaques, la « remise en route » va se faire en ligne droite pendant quelques jours après avoir été tranquille durant deux jours. Après avoir vu le magnétiseur, les chevaux sont souvent courbaturés, donc on les laisse 48h « off » ou vraiment ils vont au paddock ou feront un peu de marcheur.
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Jennifer Pardanaud lors de la breeze up d’ ARQANA.
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