Par Jean-Charles Briens et Clelia Moncorgé (Karisma Consulting)
Longtemps la course la plus richement dotée de la planète, la Dubaï World Cup (Gr.1) est créditée de 12 millions $ d’allocation et occupe actuellement le troisième rang mondial. La tête du palmarès est occupée par la Saudi Cup (Gr.1), disputée à Riyad en Arabie saoudite, depuis sa création en 2020, organisée entre la Pegasus World Cup (janvier) et la Dubaï World Cup (fin mars) et créditée d’une allocation de 20 millions $. La deuxième marche du podium revient, quant à elle, à The Everest, la course sur gazon la plus richement dotée (12,4 millions $) qui se tient sur l’hippodrome australien de Sydney.
Historiquement première sur la liste, la Dubaï World Cup est l’œuvre du Cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum en 1996, alors premier ministre et ministre de la Défense des Émirats arabes unis. Quatre ans après la construction de l’ancien hippodrome de Nad El Sheba, il avait pour ambition, au travers de cette course et de son carnaval associé, de faire de Dubaï l’une des places fortes mondiales dédiées aux chevaux. Pari réussi, puisque le rendez-vous attire quelques-uns des plus grands performers mondiaux, chevaux et jockeys, à quelques semaines du lancement de la saison de plat des grandes casaques.
Plusieurs médias français ont fait le déplacement pour couvrir l’événement et parmi eux : Clélia Moncorgé (Karisma Consulting), qui nous a, une fois de plus, fait vivre une immersion unique en vidéos, en direct et toujours riche d’émotions, et Jean-Charles Briens, qui patrouille la planète entière depuis plus de 30 ans pour ramener quelques-uns des plus beaux clichés. À Meydan, il a connu la convivialité de l’ancien hippodrome et l’inauguration du nouveau, toutes les grandes victoires des dernières années et celles de l’édition 2025 condensées au travers de six clichés.
Immersion dans quelque temps forts de cette édition 2025 vus par quatre yeux de talent.
_______
« Auréolé d’un septième titre de Champion Jockey au pays du soleil levant en 2024, Christophe Lemaire aspire dorénavant à disputer les plus belles épreuves internationales, et en s’imposant de haute lutte avec Admire Daytona dans l’important UAE Derby, il s’invite à participer à nouveau au tant convoité Kentucky Derby » © Jean-Charles Briens
______
« Battre l’imbattable du minimum, ça doit transcender. À son retour dans le « winner circle » Cristian est euphorique, mesurant pleinement l’exploit que son partenaire japonais vient d’accomplir. Avec Soul Rush , il vient de faire tomber la star hongkongaise Romantic Warrior à l’issue d’une fantastique bagarre. C’est un hippodrome où il est très difficile de capter l’émotion et c’est d’ailleurs Christophe Soumillon qui avait posé les mots : ‘‘entre la piste et le rond des vainqueurs, le passage est tellement long qu’ils sont souvent déjà passé à autre chose en arrivant’’. Je n’avais néanmoins jamais vu Maxime Guyon aussi excité que l’année dernière après sa victoire avec Facteur Cheval . Ce succès avait généré quelque chose en lui d’indescriptible. Il était transcendé ». © Jean-Charles Briens
____________
Le nez victorieux de Cristian Demuro dans la Dubai Turf (Gr.1), qui s’impose à l’issue d’un splendide bataille en selle sur le japonais Soul Rush (Rulership), face au grand favori Romantic Warrior (Acclamation). © Clélia Moncorgé (Karisma Consulting)
________________
« Aux Émirats arabes unis, les jeux d’argent sont interdits. Mais peutêtre plus pour bien longtemps...Exceptionnellement, le jour de la Dubaï World Cup, il est possible de jouer gratuitement au ‘‘Pick 7’’ et de se partager la coquette somme de 100 000 USD ». © Jean-Charles Briens
________________
Le «vaisseau» Meydan a reçu la 29e Dubaï World Cup. Il a remplacé, en 2010, le très convivial hippodrome de Nad Al Sheba, qui fut quant à lui rasé dès le lendemain de sa dernière édition en 2009. J’étais déjà présent pour son ouverture. Gigantesque, il a une capacité d’accueil qui ne sera probablement jamais atteinte et il est extrêmement difficile à prendre en photo. Entre la tribune et le Meydan Hotel, il y a plus de 1 kilomètre – même un grand angle ne peut pas le photographier ! © Jean-Charles Briens
_______________
Vivre de l’intérieur la Dubai World Cup au travers de la caméra de Clélia Moncorgé
Avec seulement quelques heures de sommeil au compteur, Clélia Moncorgé (Karisma Consulting) s’est rendue sur les pistes d’entraînement de Meydan pour en capturer l’ambiance et suivre les derniers travaux.
© Clélia Moncorgé (Karisma Consulting)
__________________
« UN REGARD QUI EN DIT PLUS QUE DES MOTS ».
Jean-Charles Briens
Quelques instants après le Godolphin Mile, Marine Henry jubile et semble sur une autre planète après la superbe seconde place de King Gold . Comme une consécration, après un hiver passé à Dubaï. Par Jean-Charles Briens
___________________
Une fin de course magistrale pour King Gold, qui accroche le premier accessit du Godolphin Mile (Gr.2) et prouve une fois de plus tout son courage. C’est d’ailleurs avec lui que Marine Henry et Nicolas Caullery avaient décroché leur premier Groupe 1 à Deauville.
En prendre plein la vue avec le dernier travail de King Gold sur les pistes de Meydan, accompagné de sa fidèle cavalière Marine Henry.
© Clélia Moncorgé (Karisma Consulting)
_____________________
À l’heure des récompenses, Florent Géroux a échangé de longues minutes avec le prince héritier de Dubaï, Cheikh Hamdan ben Mohammed Al Maktoum. Deuxième en 2017 avec Gun Runner , il remporte sa première Dubaï World Cup grâce à Hit Show pour le compte de Wathnan Racing. © Jean-Charles Briens
_____________________