Les médecines alternatives sont en pleine expansion chez l’être humain, trouvant ses fondements dans des pratiques souvent ancestrales et naturelles, en complément des médecines traditionnelles – d’où ce nom d’alternatif, référencé aussi comme médecines douces ou complémentaires. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recense plus de quatre-cent pratiques et en reconnaît officiellement quatre: l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie.
Adoubées par certains, controversées sur le plan scientifique par d’autres, elles se sont imposées avec force dans un paysage médical en profonde mutation et dans une société en quête de sens, de bien (mieux) -être et d’approches plus naturelles. Les médecines alternatives prennent également une place centrale dans les programmes sportifs amateurs et professionnels, démocratisées aux Jeux Olympiques de Rio 2016 avec le dos de Michael Phelps constellé de traces rondes et violacées par la ventousothérapie, également popularisée par Karim Benzema pour ne citer qu’eux. Lors de la dernière édition parisienne de 2024, la cryothérapie a continué à gagner en popularité, tandis que l’ostéopathie et la kinésiologie ont trouvé leur pleine place dans les staffs médicaux officiels.
Si ces médecines alternatives sont omniprésentes et reconnues dans notre quotidien, et dans celui des sportifs de haut niveau, qu’en estil des athlètes équins qui sont soumis, eux-aussi, à un sport à très forte intensité dans les courses hippiques ? Une question qui se pose d’autant plus en cette période de breezes pour les deux ans, de premières courses pour les jeunes chevaux, de saison Classique qui se profile et de ventes de yearlings qui s’annoncent. L’ordre des vétérinaires a reconnu en 2021 trois médecines alternatives qui offrent un complément à l’approche allopathique traditionnelle vétérinaire: la physiothérapie et la rééducation fonctionnelle, l’ostéopathie et la phytothérapie. C’est sur ce fondement que se base notre tour d’horizon, non exhaustif.