Par Mégane Martins
« J’étais cavalière d’entraînement et j’avais envie de me former davantage dans les soins. J’ai choisi une formation de masseur équin et Yann et Florence Barberot, que je remercie pour leur confiance, m’ont permis de pratiquer sur les chevaux de l’écurie. Pendant quelque temps, j’ai exercé les deux métiers : cavalière et masseuse, et je suis passée à mi-temps uniquement pour la partie massage depuis maintenant trois ans, » explique-t-elle. Celle qui dédie son quotidien au bien-être des chevaux assure le suivi de toute l’écurie trois jours par semaine. « Je connais les chevaux et je sais comment ils fonctionnent. C’est un gros avantage, tout comme le fait d’être salariée au sein d’une écurie. Cela me permet de les accompagner différemment en fonction de leurs besoins et sur un plus long terme : certains apprécient une séance pour les galops, d’autres préfèrent un massage de récupération ou alors un bon réveil musculaire, par exemple. La communication avec toute l’équipe est aussi primordiale. J’échange beaucoup avec les cavaliers, l’assistante, Laura, et le patron lui-même, mais également avec le vétérinaire, l’ostéopathe et le maréchal-ferrant. Tout le monde a son rôle à jouer. Ma compétence thérapeutique se porte vraiment sur le confort musculaire du cheval, pour lui permettre une meilleure utilisation de ses muscles dans une optique d’excellence sportive, de prévention des blessures et de meilleure récupération. On travaille le cheval tout au long de sa carrière, dès ses premiers galops, tout comme un sportif humain de haut niveau, et les bienfaits se portent aussi bien sur le physique que sur le mental. Les chevaux communiquent énormément au cours de ces séances, c’est passionnant ».
« Le mouvement, c’est la vie ! »
Par Clélia Moncorgé pour Karisma Consulting
Rencontrée lors du Meeting de Dubai, Marine Henry s’est formée et intègre le massage en plein coeur de son protocole d’entraînement.
« Je me suis toujours attardée sur les sportifs de haut-niveau, tout ce qui est récupération active après les travaux, élimination des acides lactiques, réoxygénation des muscles... les footballeurs et tous les athlètes humains de haut-niveau, on les masse, on les stretch, on les mets dans des bains de glace. Et finalement, les chevaux sont des athlètes de haut-niveau».
Une conversation très intéressante capturée par Clélia Moncorgé (Karisma Consulting) à la veille de la splendide deuxième place de King Gold dans l’Al Maktoum Classic (Gr.2), le jour de la Dubai World Cup.