À LA UNE
LES MAISONS DE COUTURE SE SONT VITE EMPARÉES DU PHÉNOMÈNE.
EN HAUT À GAUCHE
Années 20; tissus légers et confortables, chapeaux simples, tel est le dress code pour Chantilly.
© APRH
EN HAUT AU CENTRE
Veste cintrée et cravate étroite pour Son Altesse Aly Khan en 1955.
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EN HAUT À DROITE
Longchamp 1876: ombrelles, chapeaux fastueux, cannes et hauts-de-forme sont de rigueur.
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commencé à couvrir les grands événements mondains, et notamment les courses à Longchamp ou Chantilly. Ces publications se concentraient moins sur les chevaux que sur les toilettes des spectatrices, décrites avec détails, transformant ainsi les tribunes en véritables défilés de mode de plein air. Avec l’ essor de la photographie à la fin du XIX e siècle, Paul Géniaux et les frères Séeberger, ont immortalisé « les élégantes aux courses ». Leurs clichés, publiés dans des magazines et journaux, sont devenus des références de style. Ces photographies ont permis de diffuser largement les tendances vestimentaires observées lors des courses. Elles ont été un accélérateur majeur pour la mode. Et ont permis de créer un lien entre la création couture, la représentation médiatique et le regard social, avec les spectateurs comme témoins et juges de l’ élégance. Les maisons de couture se sont vite emparées du phénomène. Au contraire des salons privés et des diners en intérieur, les courses hippiques sont un lieu ouvert. Et le « défilé » de ces dames dans les tribunes est une aubaine pour y dévoiler ses derniers modèles et dernières créations.
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