Galorama-#2 novembre 2024 Novembre 2024 | Page 35

À LA UNE

Tout près de

À la barre à Auteuil entre Edouard de Rothschild et son successeur , Frédéric Landon , dans la Tribune présidentielle .
© APRH

FRANCE GALOP

Membre associé de France Galop depuis 2019 , Jacques Détré est ensuite devenu vice-président de France Galop , Président du Conseil de l ’ Obstacle , pendant quatre ans . Après avoir œuvré sous la présidence d ’ Édouard de Rothschild , il a été un candidat malheureux à sa succession en 2023 , échouant de peu à l ’ issue d ’ une campagne-éclair dont il s ’ est remis . Cette expérience au pouvoir de l ’ institution l ’ a beaucoup sollicité , lui qui ne prend jamais le train de Limoges pour se rendre à Paris , et a conservé d ’ importantes responsabilités dans sa clinique . Lui qui , non plus , n ’ aime pas faire les choses à moitié . La situation de l ’ Obstacle français était préoccupante et avec le recul d ’ une année , et une attention constante sur les dossiers qui l ’ intéressaient , Jacques a aujourd ’ hui le sentiment d ’ avoir accompli son devoir . « L ’ Obstacle va mieux , estime-t-il . Il y a davantage de partants , du travail a été fait et on assiste à un renouvellement des entraîneurs . L ’ hippisme est mis à mal en Angleterre et en Irlande et cela peut créer des opportunités ici . C ’ est une question de bon sens . Il reste à réformer en profondeur , s ’ attaquer aux strates inutiles pour que les dépenses soient plus cohérentes . Lorsque le projet Thémis a été lancé dans une volonté de regrouper les institutions dans un souci d ’ économie et de synergie , le projet avait du sens , mais j ’ ai eu le sentiment ensuite que cette mutation avait été organisée par les administratifs pour verrouiller les systèmes . Cela reste vrai à présent et il me semble que c ’ est de nature à empêcher de réels progrès . Je reste attaché à France Galop et au projet du nouvel Auteuil , que j ’ estime primordial pour le renouveau de l ’ Obstacle en France . Il faut aussi veiller à cimenter l ’ union avec le trot . Je connais bien Jean-Pierre Barjon , que j ’ ai rencontré avant qu ’ il ne prenne la tête du trot . Il n ’ est pas facile mais il a mis le trot sur de bons rails et il faut à tout prix que l ’ union soit scellée par la tête des sociétés , et non par les directions . Il me semble que d ’ une manière générale , les représentants de l ’ État sont de bonne volonté . Il faut leur parler franchement et il faut du fond . D ’ une façon générale , on finit toujours par s ’ en sortir en se disant franchement les choses . Parfois , ça pose des problèmes mais au bout du compte , on s ’ y retrouve . Quant au PMU , il faut aller chercher des sachants , des gens qui connaissent les paris et les jeux , pour qu ’ il renouvelle son offre de façon décisive ».
35