SONG OF A LOST WORLD THE CURE
« La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste », jugeait Victor Hugo. Voilà près d’un demi-siècle que la célèbre casaque noir corbeau traîne son spleen sur le rock britannique. Le 14e album de The Cure ne pouvait sortir un autre jour que la Toussaint. Un événement mondial, qui clôt seize ans d’attente pour les disciples de la « Curemania ». Deux titres annoncent la couleur : toujours aussi sombre et mélancolique. Les cheveux ébouriffés de Robert Smith & Co sont passés du noir corbeau au gris blanc, mais The Cure est déjà immortel.
BEOGRAD SEBASTIAN
Une ode à la danse, un hymne slave. On ne se lasse pas de ce fiévreux hommage du dj et producteur franco-serbe à l’autre capitale de sa vie après Paris : Belgrade. Du pur Ed Banger, le fameux label de Pedro Winter, manager de Daft Punk. Un riff imparable, semblable à trois changements de vitesse. Un petit monument de la « french touch » qui aide à comprendre pourquoi, de Charlotte Gainsbourg à Frank Ocean, et de Katerine à Kanvinsky, SebastiAn est un producteur aussi courtisé que « Barzalona » et « Guyon » dans les pelotons.
I DON’ T WANNA FCUKERS
Derrière ce patronyme majeur se cache le trio retro-electro le plus cool de la nouvelle scène new-yorkaise. Fcukers s’annonce comme l’un des favoris du « Jockey Club de l’underground » : le Pitchfork festival, THE rendez-vous annuel de la scène indé à Paname (4-10 novembre). Les protégés de Ninja Tune maîtrisent le sensuel, à l’image du très sexy « I Don’t Wanna ». Et savent donner un coup de cravache au dancefloor, à l’instar de leur banger « Bon Bon ». LCD Soundsystem, Beck et Julian Casablancas sont déjà fans.