La Vision Détré N°2 Novembre 2024 | A LA UNE

Tout près de FRANCE GALOP

Membre associé de France Galop depuis 2019, Jacques Détré est ensuite devenu vice-président de France Galop, Président du Conseil de l’Obstacle, pendant quatre ans.
Après avoir œuvré sous la présidence d’Édouard de Rothschild, il a été un candidat malheureux à sa succession en 2023, échouant de peu à l’issue d’une campagne-éclair dont il s’est remis.
Cette expérience au pouvoir de l’institution l’a beaucoup sollicité, lui qui ne prend jamais le train de Limoges pour se rendre à Paris, et a conservé d’importantes responsabilités dans sa clinique. Lui qui, non plus, n’aime pas faire les choses à moitié. La situation de l’Obstacle français était préoccupante et avec le recul d’une année, et une attention constante sur les dossiers qui l’intéressaient, Jacques a aujourd’hui le sentiment d’avoir accompli son devoir. « L’Obstacle va mieux, estime-t-il. Il y a davantage de partants, du travail a été fait et on assiste à un renouvellement des entraîneurs. L’hippisme est mis à mal en Angleterre et en Irlande et cela peut créer des opportunités ici. C’est une question de bon sens. Il reste à réformer en profondeur, s’attaquer aux strates inutiles pour que les dépenses soient plus cohérentes. Lorsque le projet Thémis a été lancé dans une volonté de regrouper les institutions dans un souci d’économie et de synergie, le projet avait du sens, mais j’ai eu le sentiment ensuite que cette mutation avait été organisée par les administratifs pour verrouiller les systèmes. Cela reste vrai à présent et il me semble que c’est de nature à empêcher de réels progrès. Je reste attaché à France Galop et au projet du nouvel Auteuil, que j’estime primordial pour le renouveau de l’Obstacle en France. Il faut aussi veiller à cimenter l’union avec le trot. Je connais bien Jean-Pierre Barjon, que j’ai rencontré avant qu’il ne prenne la tête du trot. Il n’est pas facile mais il a mis le trot sur de bons rails et il faut à tout prix que l’union soit scellée par la tête des sociétés, et non par les directions. Il me semble que d’une manière générale, les représentants de l’État sont de bonne volonté. Il faut leur parler franchement et il faut du fond. D’une façon générale, on finit toujours par s’en sortir en se disant franchement les choses. Parfois, ça pose des problèmes mais au bout du compte, on s’y retrouve. Quant au PMU, il faut aller chercher des sachants, des gens qui connaissent les paris et les jeux, pour qu’il renouvelle son offre de façon décisive».