" L’ensemble converge vers un regroupement d’informations, destiné à essayer de ne rien laisser au hasard pour rêver d’avoir le cheval de course idéal , non seulement sur le plan de la qualité, mais de la beauté, jusqu’au nom qu’on va lui donner, un critère auquel M. Urano est très sensible. Moyennant quoi , le hasard , ou la chance, comme l’on veut, reste de la partie, car répéter un croisement qui a réussi ne conduit pas forcément à un succès à l’avenant, tandis qu’une union ayant initialement échoué peut se révéler plus fructueuse lors de son renouvellement. C’est là la glorieuse incertitude de l’élevage !"
Retz), suitée d’un mâle de Feeling Cash, est présentée à Karlito.
Grenadine (Look de Star et Alberta, par Néoh Jiel), suitée d’un mâle d’Ave Avis, est pleine de Feliciano.
Hangela (Prodigious et Royale Star, par Coktail Jet), pleine de Face Time Bourbon (2026).
Idden Fortune (Doberman et The Panthère, par Jaïn de Béval), suitée d’un mâle de Feeling Cash, rencontre Booster Winner.
Idole De Retz (Prodigious et Altamira, par Look de Star), saillie pour la première fois, ce printemps, par Face Time Bourbon, dont elle est pleine.
Incredible Star (Look de Star et Star Melody, par Goetmals Wood), saillie pour la 1ère fois cette saison par Feliciano, dont elle est pleine.
Une Toscane (Coktail Jet et Jézabel de Vrie, par Ténor de Baune), suitée d’un mâle de Feliciano, est présentée à Jushua Tree.
Irina Cash (Ready Cash et Ravanella, par Jaïn de Béval), suitée d’une femelle de Doberman, est pleine de Royal Dream.
Uticia (Jaïn de Béval et Macédonia, par Big Prestige), saillie par Feeling Cash.
Aquarelle Rose (First de Retz et Corte, par Lurabo), pleine de Face Time Bourbon, rencontrera Gu d’Héripré.
Island Star (Bold Eagle et Valrose, par Nahar de Béval), saillie pour la première fois, cette année, par Cristal Money, dont elle est pleine.
Carlita (Rombaldi et Corte, par Lurabo), pleine de Bold Eagle (produit à naître en 2026).
Ivanjica (Cristal Money et Only Love, par Extreme Dream), pleine d’Orlando Vici, va à Karlito.
Criss Melody (Quaker Jet et Kiss Melody, par Extreme Dream), suitée d’un mâle de Feliciano, est pleine de Feeling Cash.
Julietta (Cristal Money et Angelica, par Orlando Vici), suitée d’une femelle de Doberman, est pleine de Karlito.
Dalila Melody (Look de Star et Opéra Melody, par Buvetier d’Aunou), suitée d’un mâle d’Instrumentaliste, est pleine de Feliciano.
Kandy (Cristal Money et Morning Star, par Défi d’Aunou), saillie pour la 1ère fois par Feliciano, dont elle est pleine.
Limelight (Cristal Money et Only Love, par Extreme Dream), saillie pour la 1ère fois ce printemps par Feliciano.
Early Star (Rocklyn et Udessa du Vivier, par Jag de Bellouet), suitée d’un mâle de Feliciano, est pleine de Feeling Cash.
My Flower (Ready Cash et Une Toscane, par Coktail Jet), saillie pour la 1ère fois cette saison par Doberman, dont elle est pleine.
Eiffel Tower (Ready Cash et Nouvelle d’Atout, par Buvetier d’Aunou), pleine de Tactical Landing (2026).
Exotica De Retz (Prodigious et Quayaya, par Hermès Perrine), suitée d’un mâle de Feliciano, est pleine de Feeling Cash.
N.B. : Eiffel Tower et sa sœur cadette, Galloway, appartiennent à Ottavia Roffi-Urano, tout en faisant partie de l’effectif du Haras de Retz .
�Fantasia Dream (Royal Dream et Upsala du Vivier, par Capriccio), pleine de Feliciano (2026).
©Turfcom
Friday (Love You et Utine du Vivier, par Diamant Gédé), pleine de Karlito, est promise à Feeling Cash.
Galloway (Ready Cash et Nouvelle d’Atout, par Buvetier d’Aunou), suitée d’un mâle de Look de Star, est pleine de Booster Winner.
Green Tower (Nahar de Béval et Oceania Melody, par First de
©Scoopdyga
V. Desbriel
Comment ne pas attraper le virus des chevaux et des courses lorsque votre naissance est le fruit d’une rencontre occasionnée par Lutin d’Isigny ? Si Éric Desbriel, journaliste à Paris-Turf, n’était pas allé à la rencontre du champion à Isigny-Sur-Mer, il n’aurait jamais rencontré celle qui allait devenir la mère de ses trois enfants, Véronique. Habitué à ne pas avoir sa langue dans sa poche, la verve laisse place à l'émotion dès lors qu'il s'agit de parler de ses chevaux et de sa famille, lesquels ne font finalement qu'un.
C’est simple, j’ai appris à marcher sur l’hippodrome de Vincennes !" précise d'entrée de jeu Valentin Desbriel (40 ans), photographe depuis plus de 23 ans sur les hippodromes. " Mon père était allé en reportage à Grandcamp- Maisy à la rencontre de Lutin d’Isigny et de Jean-Paul André, son driver qu’il ne connaissait pas personnellement. Le courant est tout de suite passé entre eux. Lors du déjeuner, il a rencontré ma maman Véronique qui était serveuse à « La Flambée », un endroit où déjeunait régulièrement des entraîneurs et drivers de la région et une amie d'enfance de Laurence (Cornière) Lagadeuc. Voilà comment tout a commencé ." Une véritable histoire de destin.
Alors pourquoi ne pas avoir embrassé le métier comme son parrain Jean-Paul André ? " Je me suis rapidement renducompte de l’implication que demandait le monde des courses et du travail qu’il fallait fournir pour devenir lad ou entraîneur. Je ne m’en sentais pas capable. Un jour en salle de presse, Laurent Dyga (ScoopDyga) m’a proposé une alternance dans la photographie et c’était parti . J’ai tout de suite accroché. J’aime capturer les moments importants et ce métier me permettait de suivre ma passion au quotidien ." Au fil des rencontres et des opportunités, Valentin devient même co-propriétaire. " Nous étions quatre associés sur Ralph De Coquerie (Juliano Star), mon premier petit bout de cheval . Même s’il n’a pas beaucoup performé, c’était déjà intense en émotion . En 2017, El Fuego De Bez (Ludo de Castelle) a été le premier cheval a porté ma casaque, sous l’entraînement de mon ami Maxime Bézier. Il a ensuite connu des problèmes de santé et nous l’avons envoyé chez Rodolphe Lagadeuc où il avait un accès à la mer. Cela lui a donné une seconde jeunesse et il m’a apporté ma première victoire à Vire en 2020 sous la selle d’Antonin André, le fils de mon parrain . Un moment intense confirmé par deux autres succès dans les semaines qui ont suivi . Il coule maintenant des jours heureux dans un pré chez Jean-Paul et Antonin André. Il est inconcevable pour moi de ne pas offrir une belle retraite à mes chevaux ."
Des trois garçons qui naîtront de l'union de Véronique et Éric, Émilien, Valentin et Hugo, seul Valentin contracte le virus du cheval. " Lorsque j’étais plus jeune, mon passe-temps favori était de me rendre à Vincennes en nocturne avec mon père. Ma journée parfaite était souvent un vendredi lorsque je pouvais enchaîner Auteuil et Vincennes avec mon père ." Depuis sa plus tendre enfance, Valentin sillonne les hippodromes et les salles de presse. " J’ai tout de suite aimé cette ambiance, où tout le monde se côtoie. Du smicard au riche propriétaire, l’adrénaline est la même pour tous ."
� � �