L’ ATABAL
MUSIQUE / Focus
L’ ATABAL
20 ans de vibrations musicales pour tous!
L’ Atabal à Biarritz fête ses 20 ans. 2 décennies d’ actions dans le Pays basque et le Sud des Landes: programmation de concerts, école de musique, accueil d’ artistes, expos et médiation culturelle. Souvenirs et projets avec ceux qui animent le lieu!
Texte Élise Laven, productrice et animatrice de Good Morning Hossegor
A tabal: instrument à percussion cylindrique à 2 têtes du Pays basque. Et nom d’ un lieu culturel à Biarritz qui rythme et anime la vie depuis novembre 2005. Dans ce bâtiment, propriété de la Communauté d’ agglomération Pays Basque, une salle de concert de 700 places, 3 studios de répétitions, une école de musique, un espace d’ exposition et un service d’ action culturelle au Pays basque. Établissement Public Industriel et Commercial, l’ Atabal a réussi en 20 ans à fédérer tout le monde et devenir un acteur incontournable. Jean Supervielle, responsable des expositions et du web-multimédia était là en 2005: « Il n’ y avait rien sur le territoire en termes de lieu culturel. Originaire du Pays basque, je bossais à la télé à Paris et je suis revenu pour le projet. Il y avait tout à construire et sans argent, c’ était super intéressant. J’ étais responsable de l’ espace multimédia. Il n’ y avait pas la partie Expo mais déjà ce béton brut, très froid. Dès le départ, j’ ai pensé à des expos. Durant ces 20 ans, on a su tisser des liens avec les artistes qui sont aujourd’ hui comme à la maison. »
Ogittu Ampo, le responsable bar était là aussi à l’ ouverture: « J’ ai toujours joué dans des groupes donc j’ étais trop content de démarrer en extra au bar. En tant que musicien, c’ était l’ endroit idéal. Avec Philippe Triché, l’ ancien directeur, on a tâtonné au début. Puis, la structure a évolué avec l’ arrivée de François. »
Action à 360 ° avec tous les acteurs
© Titouan Massé
Cette nouvelle trajectoire a été dessinée par François Maton, le directeur depuis 2011, également un enfant du pays. « À l’ ouverture, je revenais de Marseille et travaillais pour Landes Musiques Amplifiées. On avait du mal à avoir accès à la salle avec les assos avec lesquelles je bossais. J’ ai présenté un projet qui prévoyait de travailler avec les collectifs locaux. Entre 2012 et 2015, il y a eu des rendez-vous réguliers, café-concerts gratuits, le festival Tribus chaque mois de janvier
26