LIFESTYLE / Art
À voir
Expo Manu Dubarry & Antoine Pauthe , du 4 au 23 juillet à la galerie des Corsaires à Bayonne association environnementale , fondée par son associée Stéphanie Doan . « Je leur montre comment je réalise les poissons . C ’ est super de pouvoir leur parler de déchets et de recyclage de manière positive . C ’ est un bon moyen de tisser des chemins de compréhension . »
Jusqu ’ à l ’ empreinte
Depuis cette première fois avec Les Enfants Sauvages , Manu sort régulièrement ses poissons . À la Mop , Maison de l ’ oralité et du patrimoine à Capbreton en 2021 , dernièrement à la Coupole à Biarritz et en juillet à la galerie des Corsaires à Bayonne aux côtés de l ’ artiste peintre Antoine Pauthe . Ses créations tissées mais également des estampes . Car ces précieux poissons du Gouf , Manu Dubarry les immortalise également avec la technique ancestrale japonaise du Gyotaku , une reproduction d ’ empreinte de poisson . Avec la particularité d ’ utiliser de l ’ encre de seiche plutôt que de l ’ encre de Chine ! « Depuis qu ’ il ne surfe plus , mon mari Poupi * pêche beaucoup . Une amie m ’ a montré cette technique et je me la suis tout de suite appropriée car j ’ ai des poissons tous les jours !
Un moyen de les rendre immortels . » Sur tissu ou papier , sur des plateaux de table … Et même sur une planche de surf ! « Une pigue ou bar moucheté , imprimée sur du papier du soie par Gaby Coloriage et transférée sur un shape de Christiaan Bradley d ’ Euroglass , une chouette collab ! ». Jamais en manque d ’ idées , Manu travaille à leur déclinaison sur des tabliers « cousus avec des tissus de récup ’ par une dame de 77 ans et sérigraphiés avec des encres bio . » Les poissons pourraient aussi apparaître dans des livres . « J ’ ai un projet de livre haïku et poissons imprimés et un livre de photos des poissons tissés avec leur adoptant . Quand les gens les achètent , ils les adoptent comme des animaux de compagnie . J ’ ai eu l ’ idée de les prendre en photo . C ’ est difficile pour moi de les vendre mais il faut que ça circule . »
manudubarry
* Jean-Louis Poupinel , champion d ’ Europe de surf en 1989 .
© Olivier Seni
EDDY DE AZEVEDO
La face noire du grand bleu
Photos œuvres : Eddy de Azevedo
À voir
Dear Ocean , l ’ exposition d ’ Hossegor , en visite virtuelle : lien direct depuis le site de l ’ artiste
Eddy de Azevedo a exposé Dear Ocean , La face noire du grand bleu dans les salons du Sporting Casino à Hosssegor l ’ automne dernier . Un espace idéal pour accueillir ses photos et installations grand format réalisées à partir de déchets récoltés sur la plage . Des œuvres géométriques , colorées , obsessionnelles . Un projet artistique né grâce à son chien Polok qu ’ il lui dédie via le nom de la série d ’ œuvres Walking My Dog . « J ’ avais commencé à travailler à Paris sur un projet photos dans lequel j ’ utilisais des objets du quotidien pour reproduire des œuvres du peintre Mark Rothko , représentant de l ’ expressionnisme abstrait . Arrivé dans les Landes , je prends l ’ habitude de promener mon chien sur la plage . Et je commence à récolter des déchets . Des briquets , beaucoup de briquets , des bouchons , des microplastiques . » Des déchets très colorés qui envahissent son studio et remplacent les objets du quotidien pour devenir des compositions chromatiques qu ’ il photographie au moyen format Hasselblad . « La première balade , j ’ ai ramassé 50 briquets . La pub dessus attire l ’ œil . J ’ aime les jeux de lumière , les aplats de couleurs avec la transparence , l ’ objet en lui-même . »
Cet objet n ’ est pas anodin dans le parcours de l ’ artiste . Diplômé d ’ une école d ’ art , Eddy apprend le graphisme seul et devient assistant directeur artistique chez Citizen K , le prestigieux magazine
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