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Dossier International

sur lequel le soleil ne se couche jamais », le roi britannique leva quelques impôts coercitifs [1] dans les colonies, plus particulièrement celles en Amérique. Effectivement, ni le peuple ni les bourgeois américains, qui n’acceptèrent que les taxes levé par leur propre représentants, furent favorables pour ces politiques fiscales de London, étant donné que des institutions telles que la cour générale du Massachussetts (en rédigeant une lettre condamnant le roi britannique et ces taxes) ainsi que la Chambre des Bourgeois de Virginie (à laquelle Patrick Henry présenta des résolutions contestantes ces actes dont la plupart furent adoptées). Ce fut ainsi, bien qu’il y ait eu d’un côté des inquiétudes économiques des petits ou grands commerçants américains, le temps où les Américains réagirent collectivement pour la première fois contre la répression de la couronne britannique.

De plus, à cause de la famine en Inde frappant notamment le British India East Company et de la crise en Europe desquelles la bourgeoisie britannique souffrirent, le caractère négatif des applications fiscales dut insupportable pour les colonies américaines. Le Tea Act (mis en vigueur en 1773), visant à taxer le thé et à paradoxalement obliger le peuple américain d’en consommer plus, fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase et le déclenchement des manifestations dans le cadre national.

L’envoi des soldats britanniques par George III et le massacre de Boston, les réponses violentes du Parlement du Royaume-Uni aux réactions des Américains, ne fonctionnèrent que comme un catalyseur pour les treize colons, à la suite duquel le gouvernement britannique dut abroger certaines de ces lois. Le mouvement révolutionnaire américain gagna donc sa première victoire face au despotisme absolu [2].

Le Boston Tea Party, dont les protestataires furent habillés en tant que les la tribu de Mohawk, fit partie de ces actions collectives comme une manière symbolique d’agir. Toutes ces contestations firent preuve que les treize colons ne pouvaient plus supporter les actes de la couronne Britannique, notamment les Intolerable Acts [3] qui ne leur laissa un choix que résister. Un certain nombre des réunions aux niveaux locaux et nationaux suivirent ces actions dont les bourgeois libéraux américains qui étaient de plus en plus colère à cause du New England Restraining Act [4], furent le locomotifs. Ainsi, la Révolution américaine obtint son caractère « libéral », puisqu’on affirme que l’idée principale de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique, ce n’est qu’une influence venant d’un livre de John Locke [5], l’un des philosophes des lumières, dans lequel il présente son idée suivante : « La légitimité de l’insurrection populaire lorsqu’un gouvernement souverain ne tient pas son rôle adéquatement. ».

Selon l’idée évolutionniste du communisme, il est possible de comprendre cette caractéristique libérale-bourgeoise de la Révolution américaine qui nous rappelle dont la Révolution française s’inspira dans la dernière décennie du XVIIIème siècle. En effet, c’est un cas très intéressant et particulière, puisqu’on ne trouve pas ici une phase féodale qui précède en général –ou en Europe- la phase capitaliste. La création d’une bourgeoisie américaine sous le règne de la couronne britannique prit bien évidemment assez long temps.

La Caputilation de Lord Cornwallis

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