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Dossier International

Depuis les Grandes découvertes géographiques des pays européens, débutées par les monarques português, espagnols et français, on sait que, l’intention réelle des aventureux n’était jamais rien d’autre que de trouver de nouvelles liaisons maritimes avec l’Asie (surtout l’Inde, la Chine etc.) par lesquelles les commerçants européens pourraient éviter des barrières douaniers de l’empire Ottoman, qui s’étendait, à cette époque, ses frontières d’un jour à l’autre. Le monde connu fut alors partagé par deux puissances navales du XVème siècle, les Espagnols et Portugais. Alors que les Portugais fondaient leurs premières colonies en Afrique (notamment au sud), les Espagnols devaient se contenter par leurs découvertes en Inde (en effet, cela

n’est qu’un hasard que Christophe Colombe découvrit le « Nouvel Monde », puisqu’il essayait d’aller en Inde!). Ainsi, il est possible d’affirmer que ces explorations ne visaient

effectivement

jamais qu’à accroître le pouvoir économique qui allaient ouvrir la voie au pouvoir politique des bourgeoisies européennes qui s’émergeait petit à petit

dans les villes, étant donné que les féodaux ne s’intéressaient que ce qui se passait dans leurs terrains.

Après avoir cueilli les premiers fruits de ces découvertes, l’on a passé à l’ère du mercantilisme dans lequel on mesura la richesse d’un pays par de l’or et de l’argent qu’il possède. Cette époque obligea naturellement les Etats à rejoindre à la lutte de l’exploitation qui se passait dans les continents différents, y compris l’Amérique et d’un autre côté à d’entraver la grossesse des autres puissances impératrices en faisant des guerres.

C’est à la suite de ses batailles durant les siècles que l’une des guerres les plus sanglante –il y eut si morts et blessés que l’on comparait cette guerre avec la Seconde Guerre mondiale-, celle de Sept Ans se déroula, presque partout dans le monde, entre des années 1756 à 1763. Le Royaume-Uni –ou celui de Grande-Bretagne -, étant un pays qui entrait dans la concurrence impératrice un peu plus tard que les pionniers coloniaux, l’Espagne

et le Portugal, se déclara par la suite

comme le pouvoir dominant indéniable en Amérique du Nord ainsi qu’en Inde. Les bourgeois bri-tanniques n’auraient pas été plus contents : les portes

américaines furent désormais ouvertes

plutôt pour eux et leurs rivaux commerciaux principaux, les Espagnols, Français ainsi que les forces politiques antagonistes comme le Saint-Empire et la Russie fut minée.

Néanmoins, cette victoire « glorieuse » de

la Grande-Bretagne et bien évidemment de ses commerçants dut avoir des effets dur sur les colonies qu’elle possédait : non seulement afin de financer ses dettes pour la guerre de Sept Ans mais aussi de centraliser son pouvoir dans « l'empire lequel le soleil ne se couche jamais », le roi britannique leva quelques impôts coercitifs [1] dans les colonies, plus particulièrement celles en Amérique. Effectivement, ni le peuple ni les bourgeois américains, qui n’acceptèrent que les taxes levé par leur propre représentants, furent favorables pour ces politiques fiscales de London, étant donné que des institutions telles que la cour générale du Massachussetts (en rédigeant une lettre condamnant le roi britannique et ces taxes) ainsi que la Chambre des Bourgeois de Virginie (à laquelle Patrick Henry présenta des résolutions contestantes ces actes dont la plupart furent adoptées). Ce fut ainsi, bien qu’il y ait eu d’un côté des inquiétudes économiques des petits ou grands commerçants américains, le temps où les Américains réagirent collectivement pour la première fois contre la répression de la couronne britannique.

"...ni le peuple ni les bourgeois américains, qui n’acceptèrent que les taxes levé par leur propre représentants, furent favorables pour ces politiques fiscales de London..."

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