Dossier International
gagna donc sa première victoire face au despotisme absolu [2].
Le Boston Tea Party, dont les protestataires furent habillés en tant que les la tribu de Mohawk, fit partie de ces actions collectives comme une manière symbolique d’agir. Toutes ces contestations firent preuve que les treize colons ne pouvaient plus supporter les actes de la couronne Britannique, notamment les Intolerable Acts [3] qui ne leur laissa un choix que résister. Un certain nombre des réunions aux niveaux locaux et nationaux suivirent ces actions dont les bourgeois libéraux américains qui étaient de plus en plus colère à cause du New England Restraining Act [4], furent le locomotifs. Ainsi, la Révolution américaine obtint son caractère « libéral », puisqu’on affirme que l’idée principale de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique, ce n’est qu’une influence venant d’un livre de John Locke [5], l’un des philosophes des lumières, dans lequel il présente son idée suivante : « La légitimité de l’insurrection populaire lorsqu’un gouvernement souverain ne tient pas son rôle adéquatement. ».
Selon l’idée évolutionniste du communisme, il est possible de comprendre cette caractéristique libérale-bourgeoise de la Révolution américaine qui nous rappelle dont la Révolution française s’inspira dans la dernière décennie du XVIIIème siècle. En effet, c’est un cas très intéressant et particulière, puisqu’on ne trouve pas ici une phase féodale qui précède en général –ou en Europe- la phase capitaliste. La création d’une bourgeoisie américaine sous le règne de la couronne britannique prit bien évidemment assez long temps. Par ailleurs, puisque ses ancêtres se composèrent des gens avec l’espérance de liberté, qui voulaient sortir d’un continent dans lequel les coercitions et guerres religieuses se passèrent.
En conséquence, on peut dire que, cette révolution, non pas du tout de caractère communiste, est considérable en matière de son côté résistant contre un régime oppressif et sauvant un peuple de leur servitude ancienne[6], les Américains ne dut plus se soumettre aux dirigeants qui ne furent pas élus par eux. De plus, il est essentiel de comprendre les dynamiques ainsi que les conséquences des mouvements de l’indépendance américaine pour analyser bien des événements historiques qui lui suivirent et qui en furent influencés, comme on le dis déjà, la grande Révolution française.
[1] On peut en donner des exemples du Sugar Act en 1763, une réglementation sur certains matériels fondamentaux et matériels, tels que le sucre, le bois, le fer etc., du Stamp Act en 1765, l’acte concernant la taxation des timbres, et des Townshend Acts votés en 1767, visant une politique fiscale sur l’importation de thé, de papier, de verre.
[2] Thomas Jefferson utilise cette expression pour définir la tyrannie du Royaume de Grande Bretagne dans La Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.
[3] Le Parlement de Grande-Bretagne adopta davantage des actes que le peuple américain considéra comme « intolérables » : celui du Port de Boston (voté le 31 Mars et devint une loi le 18 Avril 1774), l’Acte de gouvernement du Massachusetts et celui de l’Administration de la Justice (devinrent lois le 20 Mai 1774) Quartening Act (devint une loi le 2 Juin 1774).
[4] Selon cet acte, les colonies américaines furent bloquées de faire du commerce avec d’autres Etats. Il est évident que cet acte avait notamment des impacts sur les bourgeois que le peuple américain.
[5] LOCKE, John, Traité sur le gouvernement civil, Londres, 1690.
[6] Dans ses critique vis-à-vis la politique expansionniste de Bismarck en annexant l’Alsace et la Lorraine, Friedrich Engels affirme que la Révolution française avait brisé les liens féodaux dans la région : « Vint la Révolution française…Le paysan taillable et corvéable devint un homme libre, dans bien des cas propriétaire de sa ferme et de son champ. Dans les villes, le pouvoir des patriciens et les privilèges de corporations disparurent »(page 76-77) FRIEDRICH, Engels, LE ROLE DE LA VIOLENCE DANS
L'HISTOIRE, Paris : Les Éditions sociales, 1969, 121 pp
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