KEVIN NELSON
Kevin Nelson, ingénieur civil, cherchait un défi à relever quand il s’est
joint à CDC, lui qui avait toujours eu envie de travailler à l’étranger.
« Je voulais apporter ma petite contribution aux efforts du Canada
en Afghanistan, sentir que je pouvais donner un peu de moi-même »,
raconte le spécialiste technique, Gestion des biens immobiliers. Il a
donc été affecté pendant six mois comme coordonnateur de marchés
à l’aérodrome de Kandahar, en 2009, notamment afin de gérer un
projet de construction d’une nouvelle enceinte pour le vidage des
armes. Il s’agissait d’une structure constituée de sacs de sable disposés
en U, dont chaque côté mesure quatre mètres de long et trois mètres
de haut, où les soldats rentrant de mission devaient vider leurs armes
(les décharger et tirer pour vérifier) afin d’éviter les tirs accidentels dans
la base. « Même si j’ai travaillé avec des militaires au Canada, c’est très
différent de travailler dans une base active en zone de guerre. Tout le
monde est armé, les soldats en mission entrent et sortent tous les jours,
alors ces structures sont utilisées quotidiennement », raconte-t-il.
« Elles ont leur importance, car j’ai pu constater l’impact des balles
dans les structures plus anciennes. »
SHAWN HELMERSON
Affecté à l’aérodrome de Kandahar à titre de gestionnaire de site entre
juin et décembre 2009, Shawn Helmerson, aujourd’hui spécialiste
technique, Gestion des programmes, supervisait une variété de projets,
comme la construction d’un héliport, de logements, de bureaux et
d’entrepôts. La chaleur et le sable étaient des obstacles au quotidien,
tout comme les longs délais d’arrivée des travailleurs et des fournitures
à la base. « Un chargement de gravier pouvait rester en attente pendant
des heures dans la file de camions qui devaient passer par la zone
de fouille », se souvient-il. Cependant, l’obligation opérationnelle
d’avancer rapidement et de trouver des solutions efficaces sur le site
a valu l’expérience. Il a aussi ajouté ceci : « Tout ce que nous faisions
avait une incidence, positive j’espère, sur la vie de la population afghane.
Même si je dirigeais une équipe qui construisait des plateformes de
béton et des logements pour soldats, car c’est bien ce que nous faisions,
les soldats des Forces canadiennes étaient ainsi en mesure de sortir et
de faire ce qu’ils pouvaient pour la population, alors c’est dire que nous
avons été de la partie. »
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JOURNÉE NATIONALE DE COMMÉMORATION — LE 9 MAI 2014