STEVE IRWIN
Steve Irwin a eu une carriére de 36 années comme ingénieur militaire
au terme de laquelle il a pris sa retraite avec le grade de brigadiergénéral. C’est en raison de sa collaboration avec CDC au cours de cette
période que Steve savait ce que la Société était en mesure d’accomplir
lorsque la mission en Afghanistan est passée de Kaboul à Kandahar
en 2006. « Notre objectif était d’installer un bureau de CDC à
Kandahar où l’éventail complet des services serait offert de la même
façon qu’au Canada », explique l’ancien vice-président, Opérations de
CDC maintenant à la retraite, qui a effectué de nombreuses visites en
Afghanistan, d’abord comme militaire et, par la suite, à titre de cadre
pour le compte de CDC. Selon lui, le travail de CDC en Afghanistan
aura laissé une marque profonde. « Il y a eu un rapprochement
important entre CDC et le MDN. Le personnel des opérations du
MDN reconnaît les capacités de CDC. Nous faisons maintenant
partie de leur doctrine et de la façon dont ils s’organisent pour arriver
à respecter les exigences opérationnelles, ce qui a été très favorable à la
relation. » Steve affirme que CDC doit épauler ses clients-partenaires
là où ils interviennent, dans la mesure où la menace n’y fait pas obstacle.
« Heureusement, l’équipe travaille vraiment dans cet esprit. La culture
de CDC est très collégiale et axée sur les opérations, le soutien et la
collaboration. »
MARCY BURTON
Au début de son déploiement de six mois comme gestionnaire de site au
Camp Nathan-Smith à Kandahar, en novembre 2007, Marcy Burton
s’intéressait déjà au développement international. Sur place, elle a
perçu que la pertinence de son travail dépassait ses attentes. « Là-bas,
toutes nos actions ont une incidence sur une personne quelque part en
Afghanistan », explique Marcy, la chef régionale de secteur de services,
Services de construction. La collaboration avec l’équipe de reconstruction
provinciale consistait à participer à des projets de construction de
logements, de bureaux et d’installations d’approvisionnement dans
les camps, de centres communautaires, de postes de rassemblement
et de puits dans les collectivités afghanes. « Notre travail ne cessait
pas à 17 h. Si une tâche devait être accomplie, on continuait toute la
nuit, et cela ne nous dérangeait pas », évoque-t-elle. « Tout le monde
faisait partie d’une équipe. J’étais à la fois agréablement surprise et
impressionnée de constater une telle approche intégrée de prestation
de services… Il importait peu que nous étions des civils; nous faisions
simplement partie d’une équipe. Que les Forces armées canadiennes
nous veulent à leurs côtés pour les aider est un énorme compliment.
À mon avis, notre présence dans le théâtre des opérations a permis de
renforcer notre relation. »
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JOURNÉE NATIONALE DE COMMÉMORATION — LE 9 MAI 2014