« ’ai vraiment l’impression d’avoir
J
influencé le cours des choses. »
Keith Dyer
KEITH DYER
Après quatre déploiements en Afghanistan, y compris au Camp Julien
à Kaboul et au Camp Nathan-Smith à Kandahar, le retraité de CDC
Keith Dyer se souvient encore de sa première impression de Kaboul
en 2003. « Je découvrais une ville de la taille de Toronto, mais sans
électricité ni eau courante ni conduites sanitaires ou rien de la sorte...
et c’est ainsi que les gens y vivent. » Il s’est rapidement mis au travail
en s’occupant de l’assurance de la qualité, puis en contribuant aux
projets de l’équipe de coopération civilo-militaire, dont la réparation
d’une école qui avait aussi servi de dortoir aux Russes. « Là‑bas,
tout immeuble qui était endommagé a été saccagé... le câblage et
la tuyauterie ainsi que les portes et le bois ont été complètement
enlevés », explique‑t-il. L’école de 929 m2 a été remise en état, de fond
en comble, et munie de nouvelles toilettes et d’un circuit sanitaire, de
sorte que les enfants, dont les filles, peuvent venir