Le monastère d’Arkaz
(Panorama par “Histoires à 360 degrés”)
Le monastère d’Arkaz (église Sainte-Croix)
Le clergé et l’historien arménien Stépanos Orbélian a mentionné Arkaz dans ses écrits datant du 8ème siècle. L’église au sein du complexe s’appelle Sainte-Croix (Surb Khach) où un tombeau est supposé contenir un morceau de la Vraie Croix qui a été enterré avec une reine médiévale dans l’une des sacristies. La tradition locale affirme que lors de la reconstruction de l’église en 2011, le
Les attractions historiques
visage de Jésus est apparu au-dessus de cette tombe. Par la suite, les propriétaires de l’église ont placé une tapisserie illustrant le visage de Jésus au mur au-dessous.
L’église a été reconstruite pour la première fois en 1871 et plus tard en 2010-2011. Un habitant local, issu du village voisin qui vit maintenant à Moscou, a financé les reconstructions les plus récentes. Beaucoup d’émigrants arméniens donnent de l’argent aux églises, aux écoles et aux centres communautaires locaux afin d’honorer et maintenir les racines dans leurs villages. En face de l’église se trouve un monastère récemment rénové. Le bâtiment à droite de l’église a des khatchkars datant du Moyen Âge précoce, incorporés dans les parois extérieures.
Les Orbélians:
La maison princière des Orbélians a été créée en 1211 après qu’une armée arméno-géorgienne a libéré Syunik des ennemis voisins (Syunik d’aujourd’hui, au sud de Vayots Dzor, diffère de Syunik historique qui comprenait des territoires de Vayots Dzor et d’autres régions arméniennes actuelles). Sous le règne de la famille Orbélian, Syunik vit un renouveau éducatif, culturel et architectural. La famille noble des Orbélians a eu des liens étroits avec le Siège de Syunik, l’un des Évêchés les plus influents de l’Église arménienne à l’époque. Le rôle de Stépanos Orbélian en est un bon exemple. En tant que métropolite de Syunik. (1286-1303), ainsi qu’un ecclésiastique, théologien, historien et poète, Stépanos a écrit l’histoire complète de Syunik, ainsi que d’autres œuvres littéraires. La principauté Orbélian a perdu une partie substantielle de son pouvoir au début du 15ème siècle, ne conservant plus l’autorité glorieuse des siècles précédents.
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