L’apport de l’Union au développement du réseau scolaire arménien
La cantine d’une école à Salonique, en Grèce, dans les années 1930 (Arch. de la Bibl. Nubar/Paris).
Des écoles directement gérées par l’Union
Dans les années 1930, l’Union s’est trouvée confrontée à des besoins nouveaux. L’intégration progressive des orphelins dans la société a naturellement entraîné la fermeture des établissements directement administrés par l’Union. Durant ces mêmes années, l’euphorie suscitée par les projets de construction et de regroupement des réfugiés en Arménie est bien vite retombée lorsque le régime soviétique a décidé de rompre brutalement toute relation avec l’Union. En contrepoint, la construction de quartiers arméniens à Alep, Beyrouth, Damas, Alexandrette et Athènes a ouvert la voie à l’établissement définitif des réfugiés dans les territoires syriens, libanais et grecs. Il va de soi que les circonstances exigeaient une adaptation permanente des programmes conçus par ...
L’école Nubarian située dans le camp des réfugiés à Beyrouth, 1937-38. (Arch. de la Bibl. Nubar/Paris).