la période de modernisation et la construction des premiers centres culturels et sportifs
Plusieurs membres de l’AJA de Syrie et du Liban sont partis s’établir en Arménie soviétique lors du « nerkaght » des années 1946 et 1947. Parmi eux se trouvaient de nombreux anciens de l’institut Melkonian, considérés comme les membres les plus actifs de l’association. Plusieurs branches de l’association ont ainsi été privées de la plupart de leurs membres, comme le club « Antranik » du Nahr Beyrouth ou ceux de Homs et d’Azez. Le club d’Afrin a même été définitivement fermé, faute de membres18. À Damas, les responsables de l’AJA ont été confrontés à un autre problème, l’état ayant exproprié, au début de la Seconde Guerre mondiale, le club « Antranik », privant l’association locale de son siège.
En 1950, on ne comptait donc plus que onze branches de l’association, avec environ mille membres19. Quelques nouvelles branches ont toutefois été créées à cette époque, à Ras el-Aïn, Rakka et Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.
Cela dit, les profondes mutations sociales enregistrées dans la diaspora ...
L’Association de la jeunesse arménienne : l’engagement de l’Union auprès des jeunes
Assemblée générale de l’AJA. Beyrouth 1945 (Arch. de l’AJA/Beyrouth).
Membres du conseil d’administration de l’AJA. Beyrouth 1947 (Arch. de l’AJA/ Beyrouth).
Scouts de la section de l’AJA de Zahlé. septembre 1937 (Arch. B. Nubar/Paris).
Fanfare de la section « Antranik » de l’AJA de Beyrouth. c. 1947 (Arch. B. Nubar/ Paris).