Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 2) | Page 35

L’Association de la jeunesse arménienne : l’engagement de l’Union auprès des jeunes

l’action de l’AJA : les premières années

On observe que durant ses premières années, l’action de l’AJA s’inscrit en droite ligne de celle menée par la Near East League. L’association continue à organiser des cours du soir réservés à de jeunes Arméniens ayant prématurément interrompu leurs études. Dans les centres situés à Beyrouth, Alep, Damas et Alexandrette, les responsables de l’association assurent un enseignement professionnel (pour tailleurs et brodeuses notamment), ainsi que des cours de langues (arménien, français, arabe) et d’arithmétique. Les instructeurs sont le plus souvent de jeunes enseignants ou des étudiants boursiers de l’Union, tous membres de l’AJA7.

La branche de Beyrouth est de loin la plus dynamique. À l’été 1934, l’AJA y compte 85 membres et occupe un immeuble en location situé sur la rive gauche du Nahr Beyrouth, à l’est de la capitale libanaise, près de la ligne de tramway, entre les camps de réfugiés et les nouveaux quartiers urbains arméniens8. Vers la fin des années 1930, ce club est baptisé « Antranik ». Cette maison de jeunes est alors parvenue à développer autour d’elle une intense activité sportive et intellectuelle. On y organise des soirées littéraires, des concerts de musique, des conférences sur des sujets variés. ...

En lire plus