C’est dans les années 1950 que l’on observe aussi une augmentation de la fréquence des assemblées générales regroupant des délégués de toutes les sections de l’AJA, illustrant la volonté de ses administrateurs de renforcer la cohésion de l’association et son organisation interne. Une première assemblée générale de l’AJA s’était tenue en mars 1937, à Beyrouth, mais les suivantes ont en effet été assez espacées dans le temps : en novembre 1945, en avril 1950 et en avril 1954. En 1956, le conseil central de l’AJA, qui va jouer un rôle déterminant dans la restructuration de l’association, est composé des membres suivants : Avédis Manoukian, le Dr Yervant Markarian, Garbis Nazarian, Hratch Sétrakian, Haroutioun Kazandjian, Jiraïr Boyadjian (Syrie), Alexan Puzantian (Syrie), Khatcher Kalousdian et Kourken Yalenezian24.
Le dynamisme manifesté par l’AJA en Syrie et au Liban à cette époque s’est traduit par une sensible augmentation du nombre de ses membres et de ses domaines d’activité. Soutenus par les comités locaux de l’Union, les administrateurs de l’AJA se sont lancés dans un ambitieux programme de construction de centres culturels et sportifs. Ainsi, la branche libanaise a acquis, en 1957, un terrain de 4 500 m2, pour 100 000 livres libanaises, à Sin el-Fil, près de Beyrouth. La moitié de la somme a été apportée par le siège central de l’Union, à New York25. En mars 1959, l’AJA a organisé pour la troisième fois des « jeux olympiques » (dit « Navassartian ») à Beyrouth26, au stade municipal de la ville. ...
L’Association de la jeunesse arménienne : l’engagement de l’Union auprès des jeunes
Jeux de Navassart, organisés à l’occasion du Trentième anniversaire de l’AJA. Beyrouth 1961 (Arch. de l’AJA/ Beyrouth).
Quatrième assemblée générale de l’AJA. Alep 1954 (Arch. de l’AJA/Beyrouth).
Jeux de Navassart, organisés à Beyrouth 1961 (Arch. de l’AJA/ Beyrouth).