Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 2) | Page 20

C’est au cours de la Seconde Guerre mondiale que l’Union renoue ses contacts avec l’Arménie soviétique après la rupture brutale de 1937. Comment expliquer ce bouleversement, compte tenu du fait que la coopération des années 1930 s’était achevée brutalement par une rupture unilatérale des relations avec l’Union voulue par Erevan ? La réponse à cette question réside notamment dans la nouvelle stratégie adoptée par l’URSS vis-à-vis de la diaspora arménienne au cours des premières années de guerre. Au vrai, les énormes dégâts humains et matériels subis par l’URSS durant le conflit mondial ont amené les dirigeants communistes à reconsidérer leurs relations avec le monde extérieur. C’est finalement la menace que faisait peser le régime hitlérien qui a contraint les puissances occidentales et les Soviétiques, les deux ennemis idéologiques, à se rapprocher et à fonder une alliance militaire. Après l’entrée en guerre des Américains contre l’Allemagne nazie, cette atmosphère de détente est perceptible notamment aux États-Unis, ...

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Le « rapatriement » : une nouvelle page de la coopération avec l’Arménie soviétique émaillée de nouveaux obstacles

Léon Guerdan, vice-président de l’Union, journaliste et écrivain français réfugié à New York pendant la Seconde Guerre mondiale, en compagnie du général de Gaulle en visite dans la métropole américaine. L. Guerdan a présidé le comité de collecte de souscriptions au profit du « rapatriement » (coll. famille Guerdan, Arch. B. Nubar/Paris).

Exemplaire d’un reçu délivré à un souscripteur français, Vahé Antraniguian, de la collecte de fonds destinés au rapatriement (Arch. B. Nubar/Paris).

Tête de lettre du comité de souscription au profit du « rapatriement », présidé par Léon Guerdan (coll. famille Guerdan, Arch. B. Nubar/Paris).