Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 2) | Page 15

Lorsque l’assemblée générale annuelle désigne Alex Manoogian à la tête de l’Organisation, le 12 décembre 1953, celui-ci hérite donc d’une situation contrastée, dans un contexte international en pleine mutation. La guerre froide bat son plein avec des répercussions directes en milieu arménien. Il n’est évidemment plus question de stratégie humanitaire de l’Union en Arménie soviétique. Le « dégel » kroutchevien a des effets circonscrits à la politique intérieure de l’URSS, mais n’a pratiquement aucune conséquence sur le bras de fer qui oppose le monde occidental à l’Union soviétique. Les sources dont nous disposons actuellement ne nous permettent pas d’observer avec précision comment Alex Manoogian et les administrateurs de l’Union ont géré cette crise. On peut toutefois supposer que la campagne anticommuniste menée par le sénateur McCarthy n’a pas eu d’incidence sur les activités de l’Union qui n’entretient plus, dans les années 1950, la moindre relation avec l’Arménie soviétique. ... En lire plus

La présidence d’Alex Manoogian dans le contexte de la guerre froide

Alex Manoogian, cinquième président de l’Union (Arch. B. Nubar/Paris).

La présidence de l’UGAB par Alex Manoogian dans le contexte de la Guerre froide – Un destin arménien (vidéo)

Le catholicos Sahag Khabayan, l’évêque Bédros Saradjian et le représentant du haut-commissaire de France au Liban à la veille du départ des Français (Arch. B. Nubar/Paris).