Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 76

L’enthousiasme engendré par le mouvement de retour en Cilicie gagna également les réfugiés de Port-Saïd. Si bien qu’à la fin de 1919, ce camp fut presque entièrement évacué. Le Conseil central du Caire décida alors de transférer à Mersine les trois cent cinquante enfants de l’orphelinat Sissouan. Fin novembre, ces enfants, accompagnés par Lévon Assadour, délégué du Conseil central de l’Union et président du Comité arménien d’éducation et de secours aux orphelins, et Makrouhi Nedourian, directrice de l’orphelinat de Port-Saïd, ils débarquèrent à Mersine. Le comité local les installa dans un grand khan de la ville, qui se révéla peu fonctionnel, malgré la réalisation de quelques travaux : il y manquait une salle à manger et des classes, et il était infesté de rats et d’insectes. Il n’avait toutefois pas été possible de trouver dans Mersine un bâtiment plus adapté et la construction d’un nouvel établissement n’était guère envisageable dans un proche avenir. Ces conditions conduisirent donc l’Union à envisager le transfert de ces orphelins à Dörtyol16. Cependant, en mai 1921, ...

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Le retour de l’Union en Cilicie : espoir et désillusion

Hmayag Oughourlian, natif de Césarée, directeur des orphelinats de l’Union à Dörtyol (Arch. B. Nubar/ Paris).

R.P. Mampré Sirounian, directeur de l’orphelinat de l’Union, à Mersine. 1919 (Arch. B. Nubar/Paris).