Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 39

rescapés et prisonniers de guerre arméniens de palestine

L’avance des troupes britanniques en Palestine, qui s’accéléra durant les premiers mois de 1918, permit à plusieurs milliers d’autres déportés, en grande majorité originaires de la Cilicie, d’être pris en charge dans les zones d’occupation alliées. Certains furent découverts dans leur lieu de déportation, mais d’autres avaient cherché à rejoindre les lignes britanniques dès que la nouvelle de leur progression vers le nord leur fut parvenue. Ainsi, plusieurs milliers de déportés établis à Damas et dans les villages environnants fuirent au sud-ouest, dans le Djebel Druze, où la présence ottomane était négligeable : ils y trouvèrent momentanément refuge, espérant dans un deuxième temps rejoindre les forces britanniques ou arabes, au besoin en traversant le désert.

En février 1918, l’Union apprit qu’environ neuf cents survivants se trouvaient à Tafilé, située à une centaine de kilomètres au sud d’Amman, légèrement au sud de la mer Morte, nécessitant des secours immédiats. De leur caravane, constituée au départ d’environ 10 000 personnes, pour la plupart originaires de Gurun, Marach, Hadjin, Dörtyol, ...

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L’action humanitaire de l’Union auprès des rescapés de Palestine (1917-1918)

Makrouhi Nédourian, directrice de l’école-orphelinat de Port-Saïd (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).

Femmes et enfants recueillis à Der’a au printemps 1918 (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).