le regroupement des orphelins à Jérusalem et la fondation de l’orphelinat de Port-Saïd
L’Union n’était pas dépourvue d’expérience en matière d’orphelinat, puisqu’elle avait, dans l’immédiat avant-guerre, fondé et géré l’Orphelinat Kélékian de Dörtyol. Mais la situation avait depuis radicalement changé, car les institutions patriarcales avaient été démantelées par le régime jeune-turc, laissant l’Union presque seule sur le front humanitaire. Il fallait désormais envisager l’avenir sur une autre échelle. Yakub Artin et ses collègues du Conseil central en avaient bien conscience lorsqu’ils décidèrent de créer un établissement à Jérusalem, lequel allait être le premier de la série d’Orphelinats que l’Union fonda au cours des années suivantes, dans les principales villes du Proche-Orient et en Grèce. Le choix du lieu — Jérusalem étant préférée à Bagdad — d’implantation du premier établissement s’explique par le nombre relativement moindre des orphelins découverts en Irak et par les difficultés logistiques supérieures rencontrées pour assurer le ravitaillement en Mésopotamie. ...
L’action humanitaire de l’Union auprès des rescapés de Palestine (1917-1918)
Victoria Archarouni, au centre, et ses collaboratrices de l’orphelinat « provisoire » du monastère Saint-Jacques, en juillet 1918 (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Les enfants de l’orphelinat provisoire de Jérusalem (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Départ des orphelins de Jérusalem pour Port-Saïd (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).