à l’automne 1915, 1 260 enfants originaires de Moussa Dagh vivaient dans le camp : la création d’une école était donc une nécessité. L’Union prit en charge sa création et son financement. Ouverte dans l’urgence le 20 octobre 1915, elle était formée, au début, d’un ensemble de vingt-cinq grandes tentes. Au début de 1917, le nombre des élèves était encore de 950 : les décès, fréquents chez les enfants en bas âge vivant dans le camp, le départ de plusieurs familles et l’absence de classes pour les 14-16 ans expliquent cette régression. À la fin de 1917, l’arrivée de nouveaux réfugiés provoqua un accroissement de ses effectifs. En quatre ans d’existence, l’école « Sissouan » accueillit pas moins de 3 000 enfants, assurant par ailleurs leur entretien et leur habillement. L’école fut momentanément dirigée par T. Karakachian, d’octobre 1915 à janvier 1916, chancelier du Conseil central de l’Union, puis par Hmayag Kranian, avec comme inspecteur des affaires scolaires Hampartsoum Yéramian, fondateur de l’école « Yéramian » de Van. ...
L’action de l’Union auprès des réfugiés de Port-Saïd durant la guerre
Enfants de la maternelle de l’école Sissouan (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Enfants de la maternelle de l’école Sissouan (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Mesrob Jamgotchian, directeur de l’école Sissouan (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Hmayag Kranian, directeur de l’école Sissouan (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Camp de tentes à Port-Saïd, abritant les réfugiés du Moussa Dagh (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).