L’action de l’Union auprès des réfugiés de Port-Saïd durant la guerre
Camp de Port-Saïd, dispensaire de la Croix rouge arménienne (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Aménagements construits ultérieurement par l’Union (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
la légion d’Orient
La présence d’un grand nombre de réfugiés arméniens aptes à se battre, conduisit l’état-major allié d’Égypte à puiser dans les ressources humaines du camp de Port-Saïd et à fonder, le 15 novembre 1916, la Légion d’Orient. à l’origine, il s’agissait d’un corps exclusivement formé de soldats arméniens, servant sous le drapeau de l’armée française, stationné sur le front d’Égypte. Plus tard, des volontaires syriens furent également enrôlés dans cette unité militaire. Les soldats de la Légion d’Orient avaient le statut d’auxiliaires de l’armée française et ils avaient officiellement été engagés en vue de combattre contre la Turquie sous le drapeau français. Les premiers volontaires de la Légion d’Orient étaient donc des réfugiés arméniens du Moussa Dagh. Un peu plus tard, d’autres volontaires furent recrutés, venant des colonies arméniennes des Amériques et d’Égypte. Des soldats furent aussi enrôlés parmi les prisonniers de guerre ou déserteurs d’origine arménienne de l’armée ottomane, combattant sur les fronts d’Égypte ou d’Irak et détenus par les forces alliées.