C’est également sur un terrain situé légèrement à l’est de Parechèn que fut construit le quartier de Gullabachèn, entièrement financé par l’Union. En mars 1932, la Fondation Gullabi Gulbenkian, basée aux États-Unis, décida en effet d’apporter sa contribution au programme de construction de logements urbains en Syrie et au Liban, en faisant appel à l’Union94. Cette fondation créée à la mémoire de feu Gullabi, cousin germain de Calouste Gulbenkian, était gérée par les autres membres de la famille, dont Haroutioun et Nersès Gulbenkian, tous deux responsables de l’Union. Elle versa au Conseil central de Paris la somme de 15 000 $ (4 109 £) au profit de la construction d’un quartier, au Liban, portant le nom de Gullabachèn.
Encore une fois, l’Union et l’Office Nansen réunirent leurs efforts pour réaliser ce projet de ce nouveau quartier : Burnier parvint à acheter, durant l’été 1932, pour 1 600 £, un terrain d’environ 21 000 m2 situé entre les quartiers de Nor Sis et de Trad (Nor Adana), à 4 piastres ottomanes le pic. L’achat, très avantageux pour l’époque, fut entièrement assuré par l’Union, qui en préleva le montant sur le fonds Gullabi Gulbenkian95. ...
La construction des quartiers arméniens au Liban et en Syrie : participation de l’Union
Gullabi Gulbenkian. La construction du quartier Gullabachèn a été financée par la Fondation Gullabi Gulbenkian, basée aux États-Unis et créée à la mémoire de feu Gullabi (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).
Le plan de Gullabachèn dressé par l’architecte Mardiros Altounian (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).