Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 146

Les circonstances qui amenèrent l’Union à s’investir dans ce plan d’établissement des réfugiés méritent un examen attentif. Questionné en janvier 1927, par les représentants de la SDN, sur la possibilité d’une contribution financière des Arméniens des Etats-Unis à cette œuvre, Lévon Pachalian répond que ses compatriotes, « à l’image des autres Arméniens du monde entier, restent fortement attachés au projet Nansen », qui consiste à transférer les réfugiés et les orphelins en Arménie soviétique — la construction de Nubarachèn s’inscrivait dans ce vaste projet élaboré par l’humaniste norvégien, dont le financement était assuré par l’Union. Pachalian ajoute : « Il faudrait déployer de sérieux efforts visant à montrer que ces deux projets [de l’Arménie soviétique, d’une part, et de Syrie-Liban, d’autre part] ne peuvent pas être contradictoires, puisqu’ils sont complémentaires »12.

Cette manière de voir était également celle du Conseil central de l’Union qui s’engagea dans le projet d’établissement définitif en Syrie et au Liban, en décidant, en mars 1927, de contribuer à hauteur de 10 % de toutes les ...

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La construction des quartiers arméniens au Liban et en Syrie : participation de l’Union

Des colonies agricoles habitées par des réfugiés arméniens dans le sandjak d’Alexandrette : Sooug Sou (gauche), Kirik Khan (droite) (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).

Des colonies agricoles habitées par des réfugiés arméniens dans le sandjak d’Alexandrette : Sooug Sou (gauche), Kirik Khan (droite) (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).

Réfugiés arméniens installés dans le nouveau village de Nor Zeytoun, dans le sandjak d’Alexandrette (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).