Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 145

La première étape du projet d’établissement définitif

des Arméniens en Syrie et au Liban

D’après Dz. Kévonian, le plan d’établissement définitif fut sérieusement étudié pour la première fois par les autorités mandataires françaises en 1925, sous le règne du général Sarail, Haut-commissaire en Syrie et au Liban : « Il s’agissait d’établir les réfugiés campant aux abords des grandes villes dans des colonies agricoles, dont la création contribuerait du même coup à la mise en valeur de certaines zones […] »3. Toutefois, aucune action concrète ne fut entreprise jusqu’en 1926, date à laquelle le Suisse Georges Burnier, représentant en Syrie-Liban du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), tenta de relancer le plan4. Le Haut-commissariat devient alors le principal soutien de ce projet. Il fait même débloquer, en 1926, au gouvernement libanais une somme de 3 000 000 de Francs à titre de fonds de roulement, prélevé sur les fonds bloqués de la dette ottomane, au profit de la construction à Beyrouth de quartiers résidentiels réservés aux réfugiés arméniens installés dans les camps de cette ville5. ...

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La construction des quartiers arméniens au Liban et en Syrie : participation de l’Union

Georges Burnier, représentant de l’Office Nansen (à gauche) et Gabriel Ponsot, Haut-commissaire en Syrie et au Liban (à droite) (« L’Action de secours en faveur des réfugiés en Syrie », Paris, 1929).

Construction des premiers quartiers résidentiels pour les réfugiés arméniens à Beyrouth à partir de la fin des années 1920. Ici, on voit les Pavillons Blancs, sur la colline d’Achrafié. (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).

Vue générale des Pavillons Blancs, à Achrafié (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).

La Parcelle n° 603, nom d’un quartier urbain construit à la fin des années 1920, à Achrafié (coll. Archives Bibl. Nubar/Paris).