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Est-ce qu’il y a une personnalité sportive qui vous a inspiré à faire votre métier ?

Oui, quand j’étais jeune, Michel Platini. Il a un parcours inspirant : c’est un immigré italien qui a su monter les échelons. Ensuite, il a joué en professionnel, puis il est devenu président de la FIFA. Il a même été Ballon d’Or trois fois !

Est-ce que vous avez déjà fait ou pensé à faire une carrière de joueur ?

Quand on est jeune, c’est sûr que ça fait rêver. Les salaires sont importants, ça apporte beaucoup de notoriété… Puis en grandissant, on réalise que c’est compliqué. Et être entraîneur, ce n’est pas un métier mais une passion. Je le fais de manière bénévole.

Est-ce que vous pensez que la réussite de certains footballeurs peut avoir une influence positive sur les jeunes défavorisés ?

Oui, tout à fait. De plus, le comportement de certains joueurs est très respectable : prenez Mbappé qui reverse sa prime à des associations par exemple. Après, le football vend du rêve ; faire une carrière professionnelle n’est pas si facile. Mais c’est aussi un facteur d’intégration : ici, on entraîne des jeunes immigrés sans-papiers avec qui on entame des procédures, et au bout d’un moment ils obtiennent leurs papiers. C’est un peu long ! Mais on a déjà aidé 5 jeunes à les avoir.

Entretien avec Sauveur, un entraîneur du FC Seyssins