Revue Six Étoiles Revue Six Étoiles hiver 2009/2010 Legacy | Page 29
EN VEDETTE
UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE
Si vous aimez sortir, demeurer actif et occupé, continuez votre
excellent travail. (En toute franchise, comme propriétaire de Subaru,
l’esprit d’aventure vous coule dans les veines!) Par contre, si la vie
mine votre moral, si vous avez ralenti dernièrement ou si vous êtes
toujours à court de temps, nous savons qu’il n’en a pas toujours
été ainsi. À l’époque de l’école, il semblait facile de rester en forme
et actif. Les activités sportives organisées, les leçons d’éducation
physique, la course dans tous les sens à la récréation, puis, de retour
à la maison, le hockey dans la rue, la natation, le patinage – on faisait
tout ce qui était possible et imaginable. Et surtout, le plaisir était
au rendez-vous. Les années d’école étant loin derrière, la vie nous
accable de travail, de stress et de responsabilités. Qui peut se bien se
permettre de sortir et de s’amuser? La véritable question est plutôt de
savoir qui peut se permettre de ne pas le faire?
On pourrait dire que la meilleure raison pour rester physiquement
actif est qu’il s’agit d’un moyen amusant d’échapper au stress
quotidien. Mais l’activité physique comporte aussi son lot
de bienfaits physiques et psychologiques.
Chaque année au Canada, le taux de mortalité des
quatre groupes de maladies chroniques que sont les
maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète de
type 2 et les maladies respiratoires pèse pour deux
tiers des décès. Vous l’aurez deviné, la sédentarité
est l’un des facteurs contribuant le plus à ces
maladies chroniques. Selon l’Organisation
mondiale de la Santé, plus de 90 pour cent des
cas de diabète de type 2 et 80 pour cent des cas
de maladie coronarienne pourraient être évités ou
retardés par une saine alimentation, de l’activité
physique régulière, l’abandon du tabagisme et une gestion efficace du
stress. De plus, la prochaine fois que vous récriminerez contre la façon
dont on utilise vos impôts, réfléchissez à ceci : au Canada, les maladies,
incapacités et décès attribuables aux maladies chroniques coûtent
aux contribuables plus de 80 milliards de dollars chaque année. Une
étude de Katzmarzyk, Gledhill et Shephard, intitulée The Economic
Burden of Physical Activity in Canada, révèle qu’environ 2,1 milliards
de dollars du coût annuel des soins de santé sont directement liés
à la sédentarité. Une étude plus récente a par ailleurs révélé qu’en y
ajoutant les coûts indirects, la facture grimpe à 5,3 milliards de dollars.
La santé physique n’est pas la seule à bénéficier de la pratique accrue
d’activité physique. Selon The Journal of Mental Health Promotion,
de plus en plus d’éléments indiquent l’existence de liens entre
l’activité physique et ses bienfaits sur la santé mentale, notamment la
stimulation de l’humeur, l’amélioration des fonctions cognitives ainsi
que l’amélioration de la perception de soi, de l’estime de soi et de la
connaissance de ses propres capacités. La publication The Mind Guide
to Physical Activity (www.mind.org.uk) explique que l’activité physique
régulière peut agir favorablement sur l’humeur, aider à gérer les
émotions négatives et procurer un sentiment général de bien-être. Elle
améliore aussi le sommeil, diminue les niveaux de tension, de stress ou
de fatigue, et élève globalement le niveau d’énergie.
De plus, il s V