HOMMAGEA M I N A
S A R I
On ne peut manquer de rendre hommage à la pionnière des femmes médecins d’ Afrique, Aldjia Noureddine-Benallègue. Née en 1919 en Kabylie, elle marquera une nouvelle ère dans l’ histoire de la médecine en Algérie et dans le monde. L’ obtention de son doctorat en 1945, à la faculté de médecine d’ Alger, en fait la première femme médecin en Algérie et, quelques années plus tard, première femme professeur de pédiatrie après l ' indépendance et membre-fondateur de la Société Algérienne de Pédiatrie en 1947. A� partir de 1964, elle dirige le service pédiatrique à l ' Hôpital Parnet( Aujourd ' hui Centre Hospitalo-Universitaire Na�issa Hamoud), au sein duquel elle mène une activité exigeante et rigoureuse de praticienne, de formatrice et d’ animatrice, jusqu’ à son départ à la retraite en 1989.
Première femme médecin d’ origine africaine, elle �igure parmi les rares femmes européennes et américaines dans la communauté médicale internationale. En 1982, elle est élue membre correspondant étranger de l ' Académie nationale de médecine française.
Après le décès de son époux, elle part vivre en Syrie, aux côtés de sa �ille, et s’ y éteint le 31 Décembre 2015. A� la communauté médicale elle lègue « Le devoir d’ espérance », une autobiographie dans laquelle on y trouve un modèle de rigueurs, de combats et de réussite.
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