Pédagogie Urbaine dans les lieux communs MES ENSAB 2018 | Page 49
construction d’HLM (comme la construction
de « barres » dans les quartiers d’urgence
à Cleunay en 1956 ainsi qu’à Maurepas
(Fig.24) et à Bréquigny) ont été lancées à
partir les années 1950. En 1954, le manque
de logements et la hausse démographique
ont également conduit aux constructions
populaires standardisées de 147 maisons
avec jardin sur la route de Chatillon.
Parallèlement
aux
nouvelles
constructions,
des
opérations
de
rénovations urbaines dans les vieux
quartiers ont été réalisés entre 1955 et
1965. Il s’agissait alors de la suppression
des îlots insalubres dans les rues de Brest,
de Nantes, de Jules Simon etc.
Dans cette époque de création et
de développement d’une société de
consommation qui avait adopté la
philosophie « tout automobile », la ville
a connu une véritable métamorphose
de ces espaces publics : désormais les
rues adaptées à la circulation automobile
devaient notamment offrir des places
de stationnements. Par conséquent, les
places de marchés ou les promenades
(comme la promenade de Mail, devenue
déjà partiellement un espace de circulation
routière) sont devenues de vastes surfaces
de parking. Pour accueillir un nombre de
voitures toujours de plus en plus important,
la Vilaine a été couverte, entre les ponts
Figure 24. Rennes - Quartier du Gros Chêne
Source: Archives Municipales de Rennes (100FI289).
Figure 25.Rennes-Vue aérienne oblique d’ensemble sur le
Mail prise en direction de l’est
Source: Archives Municipales de Rennes (255FI155).
Figure 26.Rennes - Le Mail. Le canal et la Nouvelle
GareSource: Archives Municipales de Rennes (100FI644).
Figure 27.Rennes -Rennes - Le MailVue de l’avenue du Mail
et de sa promenade avec une locomotive de tramway au
second plan. GareSource: Archives Municipales de Rennes
(100FI17).
49